La Banque mondiale est en train d’évaluer la performance de son portefeuille afin d’améliorer ses activités en RDC qui visent l’élimination de la pauvreté et la promotion de la prospérité partagée, a appris l’ACP jeudi de Matthias Cinyabuguma, responsable principal des opérations de cette institution de Bretton Woods.
M. Cinyabuguma a fait savoir que le thème choisi cette année est :« Mise en œuvre des projets du gouvernement financés par la BM dans le contexte de la crise », qui correspond mieux à la situation que traverse le pays.
Pour cette année, la Banque Mondiale se propose de répondre à quelques questions, notamment que faire pour préserver le niveau actuel d’activités, a dit M. Cinyabuguma, soulignant que si les efforts ne sont pas poursuivis, le développement du pays risque de subir un impact certain. Ceci, lorsqu’on sait que la BM intervient dans les infrastructures, c’est-à-dire, le développement soutenable à travers les routes, l’énergie pour environ 63% du portefeuille, le secteur social à 15%, sans oublier le volet macroéconomique, finance publique et gouvernance à 15%.
Il a laissé entendre qu’il sera question aussi de savoir ce que la Banque mondiale doit faire pour non seulement préserver ce qu’elle a pu faire de mieux mais aussi se focaliser sur ce qui bloque la mise en œuvre des projets. Et ces blocages peuvent venir du gouvernement, tout comme de la Banque mondiale elle-même.
Parmi ces blocages, il a cité ceux qui proviennent des demandes de non objection, d’autres du décaissement ou dépenses non éligibles et d’autres enfin de la sauvegarde environnementale. A cet effet, la Banque mondiale compte partir avec deux stratégies, notamment celle consistant à gérer les problèmes, et l’autre portant sur ce qu’il faut faire autrement pour gérer les problèmes.
M. Cinyabuguma a fait savoir que la RDC a des portefeuilles les plus importantes de la Banque mondiale sur le continent africain, dont 29 projets actifs représentant environ 3,8 milliards USD.
Alors que le gouvernement prépare un nouveau plan national stratégique de développement(PNSD) pour la période 2017-2021.
La Banque mondiale, a-t-il ajouté, vient également de finaliser une étude sur la pauvreté en RDC et prépare le diagnostic systématique du pays (SCD) dont l’objectif est d’identifier les contraintes principales auxquelles la RDC fait face et les moteurs de développement qui faciliteront l’émergence économique et sociale du pays.
C’est sur base de ces travaux que la BM va préparer en collaboration avec le gouvernement et les autres partenaires au développement un nouveau cadre de partenariat » le cade de partenariat pays » qui constituera sa nouvelle stratégie pour la période 2017-2021.
ACP/Kayu/Wet