La rivière Oubangui
Le ministre de l’Environnement et développement durable, Robert Bopolo a échangé jeudi en son cabinet de travail avec une délégation des parlementaires de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) venue lui exposer la problématique de l’assèchement du lac Tchad dont la solution identifiée se trouve être le transfert des eaux de la rivière Oubangui dans l’ex province de l’Equateur.
Le chef de la délégation et président du Groupe parlementaire de la CEMAC, Pahimi Padacke, a indiqué à la presse, au sortir de l’audience, que sa visite s’inscrit dans le cadre du dialogue avec les parlementaires congolais sur la menace qui pèse sur le lac Tchad, ayant perdu son débit suite à l’assèchement qui poursuit inexorablement son cours. Il s’agit aussi de les sensibiliser sur la nécessité de voler au secours aux 40 millions d’âmes en peine dans le bassin du Tchad, tributaires de ce lac.
Le transfert des eaux de la rivière Oubangi, a- il suggéré, est possible au moment de crue de ce cours d’eau, pour alimenter le Lac Tchad face au changement climatique, selon une étude menée à cet effet. Les parlementaires de la CEMAC ont été reçus auparavant à la chambre basse et au Sénat respectivement par les présidents de ces deux institutions.
Le ministre Bopolo invité à Paris par Laurent Fabius.
Par ailleurs, le ministre Bopolo a annoncé, dans la soirée, son départ vendredi pour Paris, sur invitation des autorités françaises, notamment le ministre des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent Fabius, à quelques semaines de la Cop 21, en vue d’aplanir les divergences et d’harmoniser le texte de l’accord intergouvernemental qui se veut juridique, universel et contraignant, devant refléter l’engagement de tous et la responsabilité commune en remplacement de celui de Kyoto.
M.Bopolo l’a fait savoir, au cours d’une audience accordée à un groupe des journalistes des média officiels et privés de la RDC qui sont allés lui exprimer son regret sur sa non prise en compte pour la couverture médiatique de la Conférence des Nations Unies sur le climat (CoP21) prévue du 29 novembre au 11 décembre à Paris en France.
Il a fait sienne cette préoccupation et a promis de l’examiner avec l’équipe d’experts de son ministère pour une réponse adéquate.
ACP/Fng/May/Kgd