Le groupe minier, originaire du Kazakhstan, mais dont le siège social est à Londres, vient d’obtenir 700 millions de dollars pour financer ses activités en RD Congo.
Soupçonné de corruption sur le continent en 2013, le groupe ENRC d’origine kazakh s’est fait discret depuis son retrait de la Bourse de Londres et le rachat de ses actifs par Eurasian Ressources Group (ERG) en novembre de la même année. Toutefois, il devrait accentuer ses activités minières en RD Congo dans le futur.
Accord
D’après Benedikt Sobotka, PDG de ERG, cité par le Financial Times, le groupe a conclu un accord de financement de plus de 700 millions de dollars avec les banques chinoises ICBC et China Eximbank pour développer ses projets liés au cuivre et au cobalt en RD Congo.
Selon, ce même accord, c’est le groupe chinois NFC, la branche dédéie aux projets d’ingénierie et de BTP à l’étranger de la compagnie publique China Nonferrous Metal Industry, qui sera chargée de la construction des projets congolais d’ENRC.
Pour l’heure, aucun détail supplémentaire sur la nature des projets n’a été dévoilé par les dirigeants de ERG, détenue à 40 % par l’État du Kazakhstan et à 60% par les fondateurs de ENRC, qui sont toujours sous le coup d’une enquête des autorités britanniques.
Avec jeune Afrique