Entre 2009 et 2014, la Société minière de Kilo-Moto(SOKIMO) a perçu dans l’ordre 154.000.000(cent cinquante quatre millions) de dollars américains, dont une part de l’Ituri est de près de 1.000.000(un million) de dollars américains, a révélé le vice président du conseil d’administration du Cadre de concertation de la société civile sur les ressources naturelles(CCSCRN), l’abbé Alfred Buju, a appris samedi l’ACP.
L’abbé Buju qui s’exprimait à l’issue de l’atelier organisé par sa structure à l’hôtel Goldstars a indiqué que le but de ces assises était de faire une analyse et une réflexion à partir des rapports de L’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives(ITIE)/RDC de 2007 jusqu’à 2014 avant d’ajouter que sa structure voudrait engager un travail de synergie qui implique l’exécutif provincial, l’Assemblée provinciale et les forces vives de la société civile afin que cette somme soit rétrocédée à cette jeune province.
Il a par ailleurs signifié que ces rapports portent sur tous les frais payés par les entreprises minières au gouvernement congolais afin de voir comment ces rapport peuvent être utile à la province de l’Ituri.
L’ITIE est une initiative d’envergure mondiale visant à promouvoir une meilleure gouvernance dans les pays riches en ressources naturelles, à travers la publication et la vérification de tous les paiements effectués par les entreprises ou compagnies extractives et de toutes les recettes publiques provenant de l’exploitation des ressources pétrolières, gazières et minières.
L’ITIE est une Norme Internationale de bonne gouvernance dans le secteur des industries extractives. Elle repose sur deux principaux mécanismes : Le premier est la publication régulière de données crédibles de paiements versés aux gouvernements par les entreprises extractives et les recettes de ces gouvernements avec en prime un rapprochement effectué par des sources indépendantes.
Le deuxième est le développement d’un mécanisme multi-acteurs (gouvernement, sociétés extractives, sociétés civiles) de surveillance qui assure d’une part, une mise en œuvre efficace du processus et d’autre part, favorise et encourage les débats publics sur les dépenses que les gouvernements effectuent avec ces recettes issues des ressources extractives.
ACP/Zng/May