
« Pour l’heure, nous pouvons affirmer qu’aucun produit actuellement sur le marché n’est concerné par la situation et que l’approvisionnement de nos clients se poursuit sans interruption », a ajouté le service de presse de Ferrero France.
L’arrêt de l’usine de Villers-Ecalles (Seine-Maritime) va permettre de mener des investigations dont « les résultats seront connus d’ici à la fin de la semaine et nous permettront de prendre les mesures correctives nécessaires », précise la filiale française du groupe familial italien.
Des « investigations en cours »
« Mardi 19 février à 18 h, à la lecture des résultats d’un des contrôles qualité au sein de notre usine de Villers-Ecalles, nous avons repéré un défaut qualité au niveau de l’un des produits semi-finis entrant dans la fabrication de nos produits Nutella et Kinder Bueno », explique Ferrero. « Ce défaut ne correspondant pas à nos standards de qualité, nous avons donc pris la décision de suspendre temporairement l’activité de l’usine », a poursuivi l’entreprise.
A la question de savoir s’il s’agissait d’un problème bactériologique, Ferrero France a indiqué ne pas être en mesure de répondre et que les « investigations » étaient « en cours ».
L’usine de Villers-Ecalles est le premier site de production au monde de Nutella, pâte à tartiner composée à 56,3 % de sucre et à 30,9 % de matière grasse. Elle produit 600.000 pots par jour, soit un quart de la production mondiale. Le groupe Ferrero a doublé son chiffre d’affaires en dix ans pour atteindre plus de dix milliards d’euros. Il compte 22 sites de production et plus de 30.000 employés
Avec 20minutes