La RDC est en phase de réexporter son potentiel énergétique, qui a subi une période de stagnation, depuis les années 2005 jusqu’à maintenant, compte tenu en outre de la crise de ses institutions et dans le souci de limiter le réchauffement climatique de la planète, a estimé M. Tosi Mpanu, membre au conseil d’administration du Fonds Vert de l’Union Africaine et délégué de la RDC pour le processus de négociation, convention climat de l’ONU, qui s’est confié lundi à l’ACP.
La RDC dispose d’un réseau hydrographique couvrant toute l’étendue de son territoire national. Ce potentiel hydroélectrique est estimé à plus de 100.000 MW avec le site d’Inga comptant à lui seul environ 44.000 MW. Ceci représente un secteur privilégié des ressources financières et de développement, d’où sa réexportation et sa réorganisation aux normes actuelles, a-t-il dit.
Pour Mr. Tosa, la RDC ne doit pas se départir des actions pour lutter contre le réchauffement climatique, elle doit gérer son énergie de façon propre selon les conventions climat de l’ONU ou internationale.
Il y a actuellement des solutions concrètes et éprouvées dans le secteur des énergies renouvelables. A titre d’exemple, il y a le mécanisme REDD+ (Réductions des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts), adopté au niveau international qui permet de récompenser les pays en développement qui détiennent des forêts et font des efforts pour enrayer les dynamiques de déforestation, qui limitent les pertes de biodiversité, a-t-il ajouté.
Pour le gouvernement de la RDC, la restructuration de son potentiel énergétique nécessite une mise à disposition des ressources financières accrues, prévisibles, additionnelles et conséquentes, permettant de surmonter les coûts supplémentaires des investissements des forêts, des hydrocarbures et de l’hydroélectricité.
ACP/Kayu/JGD/FMB