Les passagers se plaignent de l’envolée vertigineuse des tarifs imposés par les automobilistes à Kinshasa. D’aucuns estiment que les prix du transport en commun sont revus à la hausse, suite à la récente augmentation des prix du carburant.
Se lever tôt le matin pour se rendre en ville relève d’un casse-tête chinois. Et, la vie devient insoutenable à Kinshasa, s’est indigné le mercredi 14 septembre 2022 un enseignant pressé de gagner son poste de travail au centre-ville. Pour cause, les frais de transports ne permettent guère de lui assurer sa mobilité quotidienne. Ce, en raison de la fixation unilatérale du prix du transport qui a presque triplé.
Sur le tronçon compris entre le quartier I, commune de N’Djili, et le ministère des Affaires étrangères dans la commune de la Gombe, 3 000 francs suffisaient pour ses courses. Avec toutes ces difficultés consécutives à la pénurie des produits pétroliers dans les stations-service, il convient de prévoir le triple du montant initialement réservé pour couvrir les déplacements dans la ville.
Ils en ont ainsi appelé à une prompte intervention des autorités en vue de réguler le secteur des transports urbains à Kinshasa. D’autant plus qu’il règne un désordre criant où les automobilistes imposent une tarification hors norme, foulant aux pieds les textes en vigueur de l’hôtel de ville de Kinshasa.
Raymond Okeseleke
Sur le tronçon compris entre le quartier I, commune de N’Djili, et le ministère des Affaires étrangères dans la commune de la Gombe, 3 000 francs suffisaient pour ses courses. Avec toutes ces difficultés consécutives à la pénurie des produits pétroliers dans les stations-service, il convient de prévoir le triple du montant initialement réservé pour couvrir les déplacements dans la ville.
Ils en ont ainsi appelé à une prompte intervention des autorités en vue de réguler le secteur des transports urbains à Kinshasa. D’autant plus qu’il règne un désordre criant où les automobilistes imposent une tarification hors norme, foulant aux pieds les textes en vigueur de l’hôtel de ville de Kinshasa.
Raymond Okeseleke