Le ministre des Mines, Martin Kabwelulu
La décision du ministre est motivée par les réalités contraignantes de cette société minière, précise-t-on en ajoutant que cette société est obligée de tout mettre en œuvre pour une production à grande valeur ajoutée, et pour la transmission régulière des rapports de ses activités.
« Je lève la mesure d’interdiction d’exportation des concentrés de cuivre et d’hydroxyde de cobalt de la SICOMINES, en conséquence, les services des Mines, qui me lisent en copie, sont instruits d’autoriser l’exportation des produits miniers marchands de la SICOMINES, et d’assurer le suivi régulier de ses activités, et de m’en faire rapport, en ce qui les concerne », a écrit le ministre des Mines dans une lettre officielle adressée au directeur général de la SICOMINES. La levée de la mesure, indique-t-on, a été prise le 10 octobre 2017.
Pour rappel, dans une lettre du 6 octobre 2017 la SICOMINES a fait part au ministre de la production des concentrés en lui exposant subséquemment les conséquences qui pourraient résulter de l’interdiction en force de l’exportation de ces produits miniers marchands, précise la source.
Elle a également indiqué qu’il était temps que les deux parties trouvent un mécanisme opérationnel concerté face à la réalité de production minière. Ce mécanisme ne devrait pas plomber les activités de la SICOMINES ni retarder non plus les opportunités de remboursement rapide de l’emprunt effectué par l’Etat auprès du consortium chinois.
Elle a également évoqué les difficultés auxquelles la SICOMINES est confrontée, notamment le déficit énergétique de 170 MW pour tourner à plein régime, avant d’affirmer qu’elle a consenti 660 millions USD pour la construction du barrage de Busanga.
ACP