Le marché des assurances est peu développé en RDC, avec un taux de pénétration de 0.4% contre environ 1.5% dans les pays voisins, a indiqué le responsable du conseil en management au cabinet privé « Ernest&Young », Godelieve de Cordier, lors d’un forum économique tenu en octobre à Luxembourg.
Le cabinet« Ernest&Young » cité par l’hebdomadaire Business et Finances a été chargé par le gouvernement congolais de présenter une étude sur les opportunités d’affaires dans ce secteur.
Selon cette étude la RDC avec ses 75 millions d’habitants peut offrir des possibilités de mobilisation de près de 500 millions de dollars américains, soit en moyenne 5 millions de risques facturés à 10 dollars par mois pour différents produits locaux.
Elle a fait remarquer que les produits et services à proposer ne seront pas toujours en adéquation avec les besoins locaux. Pour y arriver, souligne l’étude, qui précise que les investisseurs seront appelés à connaitre les spécificités du marché et chaque entreprise devrait mettre en place son réseau de distribution.
Le marché restant encore ouvert aux potentiels investisseurs, l’étude relève qu’avec la démonopolisation plusieurs opérateurs seront intéressés aux différents produits d’assurances. Ils devront proposer aux consommateurs une gamme plus large de produits répondant à leurs besoins, dans le cadre de la libéralisation du secteur des assurances en République démocratique du Congo.
Le nouveau code des assurances qui matérialise ce changement, rappelle-t-on, a été promulgué en mars dernier par le Chef de l’Etat et attend son application en mars 2016.
ACP/FNG/Wet