L’unité sud-africaine du constructeur allemand Volkswagen prévoit la production cette année d’un nombre record de véhicules.
Malgré une économie morose et d’autres obstacles dans ce pays d’Afrique australe, le constructeur automobile allemand augmentera sa production de 28 %.
Mais 2019 représentera un défi majeur pour l’industrie automobile sud-africaine dans son ensemble.
"L'accord important sera ce que nous appelons le" Pacte Auto panafricain ", où nous connecterons les centrales à une industrie automobile panafricaine. (…) Qui pourraient accepter un contenu local dans chaque région''.
L‘économie, qui est entrée en récession l’année dernière, ne devrait croître que de 1,3 % en 2019 selon la Banque Mondiale, soit moins de la moitié de la moyenne mondiale.
Selon son directeur général, Volkswagen fabriquera 161 900 véhicules cette année, dont 108 000 destinés à l’exportation.
“Nous sommes déjà petits avec une production d’environ 600 000 voitures – c’est trop petit pour être pertinent à l‘échelle mondiale. La production devrait être d’un million, un million et demi par an, alors si vous voulez en quelque sorte jouer la durabilité comme la Thaïlande, il faut savoir que 600 000 ne font pas le poids. Il faudrait plutôt penser à mettre sur pied un nouveau plan directeur sur lequel nous travaillons. Il nous faut développer ce marché et ainsi, nous pourrons avoir une bonne localisation durable des composants, nous avons une fabrication en profondeur dans cet environnement. Réduire n’aidera pas ‘’, à expliqué Thomas Schaefer, son directeur général.
Volkswagen présentera à l’Union Africaine une idée de pacte auto panafricain au cours des prochaines semaines, dans le but de relier les différentes régions de manière à développer des entreprises durables après avoir obtenu le soutien du Forum économique mondial et celui de la Communauté de l’Afrique de l’Est.
L’Angola a également approché Volkswagen pour éventuellement construire une usine de montage et mettre en place un service de covoiturage qui devrait être lancé au Rwanda le mois prochain.
Un service de covoiturage pourrait éventuellement être déployé dans d’autres pays africains, y compris sur des marchés plus développés, tels que l’Afrique du Sud, où des géants du secteur comme Uber sont déjà bien implantés.
Avec Africa News