Parmi ces produits, on retrouve les téléphones Apple ou Samsung, les grandes marques automobiles, des consoles de jeux ou encore des matières et pièces détachées utilisées dans l’industrie, selon un document publié par le ministère de l’Industrie et du Commerce.
On y trouve aussi des produits de consommation courante, comme des couverts de table.
«Conformément à ce document, la responsabilité juridique est levée en cas d’importation de ces productions par les importateurs en contournant les canaux officiels de distribution», a indiqué le ministère.
Nombre de ces marchandises sont produites par des groupes qui ont décidé de se retirer du marché russe à la suite de l’offensive contre l’Ukraine. D’autres, comme les pièces détachées destinées à l’industrie automobile, tombent sous le coup des sanctions imposées par les Occidentaux.
Ce mécanisme d’importations parallèles doit permettre d’éviter les pénuries dans l’industrie comme dans le commerce de marchandises que la Russie est incapable à l’heure actuelle de produire elle-même.
Le ministère insiste néanmoins sur le fait qu’il ne s’agit pas «d’une autorisation d’importation ou de vente de contrefaçons».
Le président Vladimir Poutine a affirmé à de nombreuses reprises ces dernières semaines que les Occidentaux avaient échoué à mettre l’économie russe à genoux avec les sanctions, même si elles ont mis à mal la chaîne logistique, le secteur financier et l’industrie.
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