Loading Page: La BM entend développer une zone économique en RDC d’ici à 2019 - RDC finance - RDC économie: toute l'information économique de la RDC

  • Lamuka (opposition) s'oppose à l'accord minier entre la RDC et les États-Unis
  • Un an après l'élection de Bassirou Diomaye Faye, quels changements au Sénégal ?
  • La rébellion du M23/AFC vise à contrôler les zones disposant les ressources minières dans le Kivu
  • The Sentry accuse le Rwanda d’avoir exporté de la RDC l’équivalent d’environ 800 millions USD d’or et demande aux États-Unis de sanctionner également les négociants impliqués dans le commerce illicite de ce minerai
  • Bloomberg : la RDC a offert aux États-Unis un accès exclusif aux métaux des terres rares

La Banque mondiale entend  développer d’ici à 2019, une zone économique en RDC destinée à impulser un nombre d’activités économiques notamment dans  la commune de Maluku, à Kinshasa, a indiqué Milaine Rossanaly spécialiste de cette institution de Bretton Woods en matière de développement du secteur privé.

Elle a fait savoir que la mise en œuvre de la zone économique spéciale en RDC s’inscrit dans le cadre du projet de développement des pôles de croissances Ouest (PDPC) lancé en avril 2014, à Kinshasa.

Le PDPC, a-t-elle dit, intervient dans les secteurs de l’agriculture, à travers le développement de la chaîne de valeur agricole dans la province du Kongo central et le développement du secteur privé. C’est dans ce dernier domaine, a-t-elle précisé, que sont prévus le financement de la zone économique spéciale de Maluku pour un montant de 27 millions de dollars américains  et l’amélioration proactive du climat des affaires dans a zone ciblée.

Mme Rossanaly a fait remarquer que le projet PDPC, financé à hauteur de 110 millions de dollars américains arrive à échéance en 2019. La Banque mondiale  a eu à observer la mise en œuvre du projet à Kinshasa,  et au Kongo central.  Le train d’avancement des activités est constaté à Matadi et Kinshasa.

Le PDPC se décline en plusieurs activités dont la première consiste en la    mise en place d’un partenariat public-privé (PPP). Dans ce cadre le projet finance  le recrutement d’un conseiller en transaction devant appuyer le gouvernement dans l’identification d’un développeur de la zone économique spéciale pour Maluku et la conclusion d’un partenariat public-privé.

La deuxième activité concerne la mise en place  d’une autorité des zones économique spéciale consistant en un projet d’aide au recrutement de l’unité de gestion de ces zones économiques  et à  la contribution au renforcement des capacités et à l’opérationnalisation de cette unité.

La troisième activité est relative au financement des infrastructures de base autour  et à l’intérieure de la zone économique de Maluku.

Cette composante est liée à des conditions de décaissement dans le respect des mesures environnementales et sociales, telles que définies dans l’accord de financement signé entre la Banque mondiale et le gouvernement congolais.

L’engagement à recenser la population

Par ailleurs, Mme Rossanaly a indiqué que la Banque mondiale s’est engagée à recenser avant l’indemnisation la population qui occupait les 244 hectares mobilisées à Maluku pour les travaux de différents projets envisagés par cette institution de Bretton Wood.

A ce jour, signale-t-elle,   90% des personnes recensées sont aujourd’hui indemnisées conformément au plan de réinstallation de la population, validée aussi bien par le gouvernement que la Banque mondiale en 2012 et le processus de compensation poursuit son cours normal.

Concernant les types d’infrastructures envisagées à l’intérieur et à l’extérieur de la zone économique spéciale de Maluku, des études de faisabilité ont été menées par une firme indépendante en fonction de la demande de la population locale.

Il s’agit d’infrastructures physiques (dures) et d’infrastructures institutionnelles (Réglementaires). En ce qui concerne les infrastructures institutionnelles, le projet finance l’élaboration d’un cadre juridique réglementaire et légal qui soit bancable, solide de manière à pouvoir attirer des investisseurs  en RDC, et à assurer un environnement des affaires  sécurisées.

Le projet finance aussi la mise en place d’une agence de régulation des zones économiques spéciales qui sera en charge de réguler cet espace, soulignant que l’agro-industrie est un élément important et susceptible de booster le développement économique de la RDC.

 ACP/Fng/Kayu/May/Kji

 

Infos en vidéo

1 USD = 2 787,0028 CDF (source: BCC)


Convertisseur de monnaie










Montant:
De:
à:



A la une

Les plus lus

Taux de croissance

10767 vues
Les prévisions de croissance économique 2015 de la RDC ont été revues à la baisse: 8,4% contre 10,...