M Théophile Bokuma, consultant anti-fraude de l’ONG« Essor », qui a son siège à Lubumbashi en République Démocratique du Congo, vient d’ effectuer une missionde 72 heures au poste frontalier de Kasumbalesa pour mener une étude sur l’impact de la corruption dans les services générateurs des recettes opérant à la frontière à savoir la DGDA, la DGI, la DGRAD et consorts.
Cette étude s’inscrit dans le but de lutter contre la corruption afin d’assurer le développement du petitcommerce, par l’allégeance, la suppression des surtaxes et les perceptions illégales.
C’est dans le cadre de la continuité du projet de la promotion du petit commerce transfrontalier et interprovincial qui avait débuté récemment à Goma, dans la province du Nord Kivu, que son bureau a réalisé cette étude de Kasumbalesa en partenariat avec le Bureau d’Informations Commerciales (BIC) Kasumbalesa, dirigé par M. Louis Nyembo Kitenge.
Sur place à Kasumbalesa, les experts étaient en contact avec plusieurs milieux sociaux professionnels, notamment les petits commerçants et leur représentante Mme Sophie Numbi Monga, la DGDA, la DGI, et les déclarants en douane.
Il ressort de toutes ces rencontres que les éléments ont été recueillis. Il revient à l’ONG de procéder au traitement des informations recueillies sur terrain de le croiser afin d’élaborer un rapport sur cette question.
Toutefois, faut-il retenir que la problématique du nombre des services autorisés à fonctionner au couloir piétonnier sera évoquée, au regard de la situation actuelle qui prévaut à Kasumbalesa.
ACP/ZNG/Wet