Le président de RDC a échangé jeudi avec le prince Sheik Ahmed Dalmook des Émirats arabes unis. L’occasion pour Félix Tshisekedi de présenter à son hôte les ressources naturelles dont regorge son pays.
Félix Tshisekedi en mode séduction face aux investisseurs. C’est en tout cas ce que l’on pourrait dire des échanges que le chef de l‘État de RDC a eus ce jeudi 28 février avec le prince émirati Sheik Ahmed Dalmoon.
Si Tshisekedi a affirmé la joie qu’il éprouve vu la bonne santé des relations que son pays entretient depuis des décennies avec les Émirats arabes unis, il ne s’est pas empêché de parler des potentialités enfouies dans le sol et le sous-sol de son pays.
Ce qui, à en croire Kinshasa, a séduit le prince. « Le Prince Ahmed est particulièrement intéressé par le secteur de l’énergie et de l’agriculture. Il entend apporter des capitaux frais et des opportunités d’emploi pour le bien de la population. Avec ses terres arables ainsi que son potentiel dans le domaine agro-pastoral, la RDC peut changer le social des Congolais », a expliqué la présidence de RDC après l’audience
Considérée par des observateurs comme un véritable scandale géologique en raison de la quantité infinitésimale de ses ressources, la RDC dont le taux de chômage frôle les 65 % de la population active peine à nourrir les 80 millions de ses filles et fils.
Un paradoxe que Tshisekedi voudrait dissiper en mettant à exécution son programme de gouvernement axé essentiellement sur la lutte contre la pauvreté. « Une fois élus, je ferai de la lutte contre la corruption mon cheval de bataille et dans dix ans, je sortirai le Congo de la pauvreté avec une mobilisation de 86 milliards de dollars », déclarait-il le 15 août, à Kinshasa lors de la présentation officielle de son programme d’action.
Avec Africa News