Les réformes initiées dans le cadre des finances publiques, ont valu à la République démocratique du Congo le sauster.it de ronds monétaire Internationale (FMI) et de la Banque mondiale. De ce fait, ces deux Institutions internationales ont félicité la RDC pour le maintien de la stabilité 'du cadre macroéconomique dont le pays fait preuve depuis le dernier trimestre 2017. Le satisfecit de ces deux institutions financières internationales a été manifesté devant le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Déogratias Mutombo et son équipe, à l'Issue des Assemblées de printemps du FMI et de la Banque mondiale, organisées à Washington. L'équilibre des finances publiques, l'accroissement des recettes publiques ainsi que l'accroissement de l'offre en devises dans l'économie nationale figurent parmi les réalisations qui ont enchanté le FMI et la Banque mondiale.
La nouvelle a été rendue publique le jeudi 10 mai au cours d'un point de presse tenu par le gouverneur de la BCC au terme de la 4ere réunion ordinaire 2018 du Comité de politique monétaire (CPM) dont il est président. L'objectif visé par les autorités congolaises au stade actuel, a indiqué Deogratias Mutombo, c'est l'accroissement des recettes à 20% de Produit intérieur brut (PIB), étant donné qu'en 2017 il a atteint 11%, venant de 8%. C'est une légère amélioration, a-t-il ajouté, avec une vision de dégager une épargne à affecter à l'Investissement dans les domaines des infrastructures, de l'éducation et de la santé. Ce qui pourra permettre, croit-il, d'améliorer la productivité pour soutenir durablement la croissance, économique qui a des prévisions initiales 4,3 pour 2018.
Déogratias Mutombo a rassuré que la publication des premières projections du taux de croissance sur base des réalisations de production est prévue au mois de mai pour le premier trimestre 2018. Ainsi, cette même stabilité continuera de s'observer à tous les autres fondamentaux de l'économie nationale. Compte tenu de la santé actuelle de l'économie nationale, le président du CPM ne doute pas un seul instant que l'environnement économique soit favorable aux affaires. Il faut profiter de ce temps où brille un soleil de plomb, a-t-il ironisé, pour réparer la toiture. Si non, les prochaines tempêtes risqueront de tout dévaster. C'est pourquoi, a renchéri le gouverneur de la BCC, des réformes sont recommandées dans les domaines de l'éducation, des infrastructures et de la santé pour accroitre le potentiel de production nationale afin de muscler cette résilience économique, éliminer les fragilités et vaincre, la pauvreté de masse. « De cette manière, on pourra rétablir le pont et améliorer les conditions des vies de la population. On doit aussi s'attaquer aux défis chroniques, renforcer la solidité financière, empêcher les escalades commerciales et s'adapter à l'économie numérique avec les nouvelles technologies pour améliorer la productivité, renforcer la sécurité -, a indiqué Oeogratias Muotombo.
Pour ce qui est du marché des changes, le CPM a renseigné qu'il est resté globalement stable. A fin avril 2018 les cours interbancaire et parallète se sont établi respectivement à 1.620,0 CDF ;l 1.638,83 CDF le dollar, induisant des dépréciations mensuelle de 0,21010 et 0,03%. Au cours du mors sous examen, les réserves de change se sont accrues de 194 ,72 millions de USD, portant le niveau des réserves de change à 1,186 milliard de USD, soit un mois et une semaine d'importations de biens et services sur ressources propres. Concernant le secteur monétaire, l'évolution des agrégats monétaires renseigne une augmentation mensuelle de la bas monétaire 3,67%, expliquée par une hausse importante des avoirs extérieurs nets (AEN) en dépit d'un recul des Avoirs intérieurs Nets. La hausse des AEN s'explique par les achats par la BCC des devises sur le marché interbancaire et le rachat des recettes fiscales et non fiscales provenant principalement des miniers. Au niveau des composantes, les dépôts des banques et la circulation fiduciare e ont respectivement augmenté de 0,85% et 9,23%. L’encours global du Bon BCC et établit à 12,5 milliards de CDF à fin avril venant de 7,5 milliards à fin mars, soit une ponction mensuelle de 5,0 milliards et une injection annuelle de 22,5 milliards de CDF.
Le Potentiel
