Le ministre d’Etat en charge du Plan, Modeste Bahati Lukwebo, a présidé jeudi à Kinshasa, la cérémonie de présentation des réformes Doing Business 2019 initiées par le gouvernement.
Il a ainsi présenté les indicateurs faisant l’objet d’examen par les experts au niveau des ministères respectifs. Les réformes présentées ce jour n’auraient pas leurs raisons d’être sans la présence du secteur privé bénéficiaire incontesté desdites réformes, a-t-il dit. Ce secteur est associé en amont comme en aval dans la prise des décisions, afin de s’assurer que le modèle proposé concourt réellement au bien-être et à l’épanouissement dudit secteur.
Selon le ministre d’Etat, c’est dans ce cadre que ce secteur est partie prenante au sein du groupe d’expert, celui du climat des affaires où se trouvent la FEC, la COPEMECO et les corporations les plus représentatives sur le territoire national.
« C’est vrai qu’après cinq ans de stagnation, la RDC a, lors de la présentation du rapport Doing Business 2018, amélioré un tant soit peu sa cotation dans le classement général en gagnant deux places, se classant à la 182ème place sur les 190 économies évaluées. Il n’y a pas à s’en réjouir. C’est vrai qu’un effort a été fourni surtout concernant la création d’entreprise mais sur plusieurs indicateurs, il y a encore beaucoup de choses à faire », a-t-il dit.
Pour cette année, a déclaré Bahati Lukwebo, la RDC a le réel plaisir de présenter les différentes réformes qui seront remises au directeur des opérations de la Banque Mondiale. Ainsi, huit indicateurs sur les dix constituent le socle de l’évaluation du service Doing Business. Ces indicateurs ont été ciblés par la mise en œuvre des réformes par la RDC.
Il s’agit de la création d’entreprise, le permis de construire, le transfert des propriétés, l’obtention de prêts, le paiement des taxes et impôts, le raccordement à l’électricité moyenne tension, le commerce transfrontalier, le règlement de l’insolvabilité.
Pour Anthony Nkinzo, l’ANAPI ( Agence nationale pour la promotion des investissements) est l’organe technique du gouvernement qui permet d’accompagner, de booster et de propulser les différentes réformes dans le sens non seulement de l’amélioration du climat des affaires pour une cotation, mais également de l’amélioration du climat des affaires pour faire de la RDC un pays attractif, une véritable destination attractive pour les investisseurs.
On rappelle que les missions fondamentales assignées à l’ANAPI sont: la promotion d’une image positive de la RDC, le plaidoyer pour l’amélioration du climat des affaires, l’accompagnement administratif et service aux investisseurs et la promotion des opportunités du pays.
Parmi les missions spécifiques, l’ANAPI joue le rôle de conseil du gouvernement central et des gouvernements provinciaux en matière du climat des affaires.
L’administrateur délégué de la FEC, Kimona Bononge a salué pour sa part l’étroite collaboration depuis quelques années, qui caractérise l’ANAPI et la FEC dans la recherche des solutions positives à l’amélioration du climat des affaires.
Quant au représentant de la Société financière internationale du groupe de la Banque mondiale, celle-ci, en tant que partenaire de la RDC dans lesdites réformes, doit tout faire pour que les réformes entreprises par le gouvernement soient prises en compte pour améliorer sensiblement la position de la RDC dans le classement général de Doing Business.
ACP/FNG/YHM/Kgd