Le ministère du Tourisme a répertorié 964 sites touristiques dont 585 sites naturels, 108 historiques, 195 socioculturels et 76 industriels, a indiqué le secrétaire général au Tourisme au cours d’un entretien avec l’ACP.
Selon le secrétaire général, 400 sites n’ont plus des voies d’accès et d’autres se trouvent dans des contrées insécurisées, précisant qu’au terme du premier trimestre 2015, la RDC a enregistré 77.575 visites des touristes de vision sur les espèces endémiques, notamment les gorilles de montagne et les bonobos sur le parc de Virunga, rapportant au trésor public 324.100.000 FC, soit 3,5% des assignations, en cette période.
Pour l’exercice 2014, le ministère du Tourisme a réalisé les recettes de l’ordre de 3.816.000.290 FC, soit 42% des assignations budgétaires pour cet exercice.
Le secrétaire général a laissé entendre que les assignations budgétaires de 2012 et de 2013 ont été élaborées en fonction de la nomenclature de 2005. Celles de 2014 et 2015 ont été établies selon l’ordonnance-loi numéro 13/002 du 23 février 2013 fixant la nomenclature des droits, taxes et redevances du pouvoir central.
Le faible taux de mobilisation des recettes pour cette période, a-t-il indiqué, est consécutif au transfert de certains actes générateurs des recettes aux provinces, à la classification d’homologation erronée des hôtels et restaurants par les provinces, à l’absence des missions de contrôle contrairement aux années précédentes. Les assignations de 2014 et 2015 ont été réduits à cause de l’application de l’ordonnance précitée qui a omis plusieurs actes à forte potentialité budgétaire du secteur du tourisme.
ACP/FNG./ZNG./Ndom./FMB.