Le traité de collaboration transfrontalière du grand Virunga signé mardi à Kinshasa, entre la RDC, l’Ouganda et le Rwanda vise à promouvoir l’éco-tourisme, un des mailons important du secteur touristique, a indiqué le ministre du Tourisme, Elvis Mutiri wa Bashara.
Le traité porte sur la conservation de la faune et de la flore ainsi que le développement du tourisme dans les trois pays de l’Afrique centrale signataires du traité.
« Cet engagement est d’autant plus crucial du fait que les menaces dus aux changements climatiques pèsent sur l’humanité et impliquent une mobilisation des moyens pour la bonne gouvernance des écosystèmes et des biodiversités », a dit M. Mutiri.
Il a souligné qu’il profite aux populations riveraines des aires protégées en leurs dotant des ressources financières de substitution et constitue pour les trois pays un carnet de bord de la pratique du tourisme durable pour une meilleure jouissance de la biodiversité.
Le traité signé, a dit Mutiri, est la matérialisation d’un des objectifs de l’accord cadre d’Addis-Abeba, visant le renforcement de la coopération économique favorisant la création d’emplois et la consolidation de la paix et la stabilité. Il a appelé, à cet effet, les trois peuples à suivre l’exemple donné par les primates d’une collaboration pacifique.
Le ministre rwandais du Commerce, de l’industrie et du tourisme, Francis Kanyimba a fait savoir que le taux de la croissance démographique des gorilles dépasse celui des populations riveraines des Virunga, indiquant qu’en 2005, ils étaient classés parmi des espèces en voie de disparition.
Le secrétaire exécutif de la CIRGL, Alphonse Tumba Luaba a quant à lui remercié les signataires pour leur engagement à la réalisation du projet, avant que l’ambassadeur des Pays-Bas ait souhaité que la gestion commune des Virunga génère des recettes en faveur des trois peuples.
ACP/FNG/ZNG/Wet