Le financement de la Banque mondiale, consenti au Projet d’appui à la réhabilitation et à la relance du secteur agricole (PARRSA) dans sa première phase en faveur de quelques provinces de la République démocratique du Congo (RDC), s’élève à 120 millions de dollars américains pour la période 2010-2015.
Le chargé des projets de la Banque mondiale en RDC, Ahmadou Oumar Ba l’a laissé entendre au cours « d’un atelier de présentation des résultats d’évaluation de l’impact du PARRSA en Equateur », à Kinshasa.
Un montant additionnel sera discuté avec la Banque mondiale pour la poursuite du projet de 2016 à 2017 dans les nouvelles provinces des Nord et Sud-Ubangi et de la Mongala, toutes des anciens districts de la province de l’Equateur comme Aire d’intervention du PARRSA y compris la ville de Kinshasa à sa conception.
Raison d’être du PARRSA
Exécuté aujourd’hui à 80%, le PARRSA est une initiative conjointe de gouvernement et de la Banque Mondiale né au plus fort moment de la crise à la fois alimentaire et financière, marquée par des émeutes dans certains pays du monde entre 2008 et 2010.
En l’initiant, le gouvernement a voulu apporter une réponse dans l’amélioration de la sécurité alimentaire en assurant la promotion des activités agricoles. Le projet se focalise sur les composantes agriculture, réhabilitation des infrastructures des marchés et des routes de desserte agricole, ainsi que le renforcement des capacités du personnel administratif des ministères de l’Agriculture, Pêche et Elevage, ainsi que du Développement rural.
M.Oumar Ba a annoncé également l’introduction par la Banque Mondiale dans le PARRSA de « l’évaluation de son impact sur le terrain ». Selon lui, le PARRSA est le premier projet en RDC qui bénéficie de ce concours de la Banque Mondiale.
L’évaluation de l’impact permet de rendre aux bailleurs et aux parties prenantes des résultats obtenus par le projet sur le terrain, a indiqué M. Oumar Ba.
Un participant à l’atelier a proposé l’introduction dans le PARRSA de l’aspect éducation, information et communication pour permettre aux bénéficiaires de nouvelles provinces ci-haut citées de s’approprier et de pérenniser les acquis du projet dans les domaines agricole et de l’élevage dans près de 771 villages ciblés dans l’aire d’intervention.
Pour cet intervenant, l’apport de ce nouvel aspect est indispensable pour éviter à l’aire d’intervention de sombrer à la fin du projet en 2017.Le PARRSA dont la durée d’exécution de cinq ans devait expirer à la fin du mois de décembre 2015 va bénéficier d’une prolongation de deux ans, rappelle-t-on.
ACP/FNG/Wet