Loading Page: Agriculture : l’apport à l’investissement des projets bancables - RDC finance - RDC économie: toute l'information économique de la RDC

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De plus en plus, il est assuré que le financement de l’économie nationale fait le gros de débat de toutes les discussions entre les institutions car il est le maillon manquant de la longue chaîne du développement notamment par rapport à la vision de l’émergence économique.
L’option réfléchie est un moyen sûr de solidifier les assises économiques internes en privilégiant la disponibilité des ressources financières au profit des projets déclencheurs d’une croissance inclusive, estiment la plupart des spécialistes contactés. Ils soutiennent qu’en diversifiant les moyens économiques, et en mettant fin à la dépendance trop grande au seul secteur minier, cette croissance inclusive marquera des points, et ses effets se ressentiront par tous au lieu de s’arcbouter aux déclarations enthousiastes des experts et spécialistes.
Ces sept derniers mois, la RDC et le reste du monde font face aux effets conjugués des miasmes de la crise mondiale de 2011 et à la contraction de l’économie planétaire induisant la détérioration des termes de l’échange. Les prix des matières premières et ceux des produits alimentaires connaissent une baisse défavorable aux exportations dont la production minière sous-tend l’économie congolaise. C’est en raison de ces facteurs négatifs que l’économie nationale a besoin d’une forte mobilisation des ressources financières internes en réponse à cette crise qui peut durer encore longtemps.
Dans ce contexte, les institutions financières nationales font partie des solutions si elles peuvent requalifier leur champ d’activités traditionnelles en intervenant réellement au financement de l’économie nationale. Nombreux sont alors les spécialistes qui assurent qu’il est indiqué que les institutions financières nationales gagneront à jouer leur rôle au lieu de poursuivre, comme certaines d’entre elles, le profit bancaire immédiat.

ORIENTER LES INVESTISSEMENTS
A cet effet, ils proposent comme viatique le financement des projets bancables dans le secteur agricole qui, on se rappelle, tractait l’économie congolaise en moyenne entre 11 % et 14 % du Produit intérieur brut (PIB) en 1960, 21 % et 24 % dans les années 1970. Et avant le grand plongeon intervenu dans les années 1990 avec l’arrêt de l’exportation agricole congolaise, les ratios étaient de 22 % entre 1981 et 1988. Et l’on se rappelle que ce secteur occupait 70 % de la population active totale de la RDC.
En effet, dans ces périodes sous revue, l’agriculture commercialisée seule contribuait pour une large part au revenu national total. Et les produits agricoles intervenaient pour au moins 43 % dans le total des recettes d’exportation. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, le secteur agricole est le secteur dans lequel les risques sont à minorer que ce soit pour l’institution financière, que ce soit pour le promoteur du projet.
Au demeurant, le vrai démarrage économique est inconcevable sans la participation d’une large population et, par conséquent, des consommateurs surtout que la production agricole nationale est fort diversifiée. Des produits tels que le café, le cacao qui font le bonheur des Ivoiriens, le coton presqu’abandonné, le riz avec des rizeries de Bumba dans la Mongala, la vaste palmeraie et de champ illimité d’ananas de Tshela au Congo Central etc.
Ainsi, le secteur agricole présente des opportunités d’investissement énormes et favorables à l’investissement bancaire porteur. La place perdue par le secteur dans l’échiquier africain peut être récupérée grâce à l’apport des institutions financières nationales en minimisant les risques. Avec de telles ouvertures au financement du crédit à l’investissement orienté vers un secteur aussi sûr et porteur, les institutions financières nationales pourraient devenir des instruments financiers au service de tous. AMBALU/Cp

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
PROJET CENTRAL AFRICAN BACKBONE (CAB 5)
AVIS DE SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERET

RECRUTEMENT D’UN CONSULTANT CHARGE DE LA REALISATION D’UNE ETUDE DE FAISABILITE TECHNICO-ECONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTALE POUR L’ELABORATION DES DOSSIERS D’APPELS D’OFFRES ET LA MISE
EN PLACE D’UN CENTRE DE GESTION DES DECHETS DES EQUIPEMENTS ELECTRIQUES ET ELECTRONIQUES (DEEE) EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (RDC)
Source de financement  : Projet CAB5-DON IDA H981-ZR
Date de publication  : 07 octobre 2015
Date de clôture  : 21 octobre 2015
N°AVIS  : N°10/CAB5/COPIREP/SE/CPM/10/2015

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a reçu un don de l’Association internationale de développement (IDA), et a l’intention d’utiliser une partie du montant de ce don pour effectuer des paiements autorisés au titre du contrat suivant : Réalisation d’une étude de faisabilité technico-économique et environnementale pour l’élaboration des dossiers d’appels d’offres et la mise en place d’un centre de gestion des déchets des équipements électriques et électroniques (DEEE) en République Démocratique du Congo (RDC).
Les services demandés au Consultant consistent à : faire un inventaire de la situation des DEEE en RDC ; identifier les filières de valorisation existantes et applicables en RDC ; analyser le schéma de valorisation applicables recommandées par la politique en vigueur, proposer des axes d’amélioration ainsi qu’un plan d’action intégré pour la RDC ; faire une analyse technique, économique, financière et environnementale de la filière proposée et retenue : analyser le cadre institutionnel et réglementaire existant et proposer les pistes d’amélioration pour la collecte, la gestion et la valorisation des DEEE en RDC, y compris à travers un PPP ; faire une proposition de centre(s) de traitement et valorisation de DEEE ; identifier et proposer les villes pouvant accueillir ce ou ces centre(s), identifier le lieu d’implantation (terrain et modalités d’acquisition) ; proposer les plans des constructions (bâtiments et voies d’accès au site), les équipements nécessaires pour l’exploitation, le personnel requis ainsi que les besoins de formation et le mécanisme de gestion du centre ; Etablir les cahiers des charges et spécifications techniques des techniques et appuyer techniquement le maître d’ouvrage dans le processus de lancement de l’appel d’offres ; Assister le maître d’ouvrage dans l’élaboration technique des Documents d’Appel d’Offres (DAO) - Cahiers des charges et spécifications techniques ; Participer au dépouillement et à l’analyse technique des offres.
Le COPIREP invite les firmes de consultants (" Consultants ") admissibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus. Les consultants intéressés doivent fournir les informations démontrant qu’ils ont les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution des services (références antérieures concernant l’exécution des missions analogues, expérience dans des conditions semblables, disponibilité des connaissances nécessaires, etc.). Les candidats peuvent s’associer pour renforcer leurs compétences respectives.
Il est porté à l’attention des candidats que les dispositions du paragraphe 1.9 des " Directives : Sélection et Emploi de Consultants par les Emprunteurs de la Banque mondiale dans le cadre des Prêts de la BIRD et des Crédits et Dons de l’AID " Edition courante (" Directives de Consultants "), relatives aux règles de la Banque mondiale en matière de conflit d’intérêts sont applicables.
Un consultant (firme, cabinet) sera sélectionné selon la méthode fondée sur la qualité et le coût telle que décrite dans les Directives : Sélection et Emploi de Consultants par les Emprunteurs de la Banque mondiale, édition courante.
Les consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l’adresse ci-dessous et aux heures suivantes : du lundi au vendredi de 9h à 16h.
Les manifestations d’intérêt, rédigées en langue française, doivent être, soit envoyées par courrier électronique, soit déposées à l’adresse du COPIREP ci-dessous au plus tard le mercredi 21 octobre 2015.
Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises du Portefeuille de l’Etat (COPIREP)
Secrétariat Exécutif (Cellule de Passation des Marchés)
1er Etage, Immeuble Flamboyant, Croisement des av. Lumpungu et Equateur, Kinshasa/Gombe, RD Congo
Site Web : www.copirep.org - Tél : + 243 15 10 10 00 - Emails : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.,

Le Secrétaire Exécutif a.i.
Alex N’KUSU DONGALA SIYA

 

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