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Un magasin sans caisse. Où l'on ne débourse pas un centime sur place. Où l'on ajoute les produits à son panier, avant de s'en aller, en toute liberté. C'est le pari fou que vient de se lancer Amazon. Le géant mondial du e-commerce vient d'ouvrir son premier magasin alimentaire, à Seattle, près de son siège. En phase de test, ce supermarché est pour l'instant réservé aux employés d'Amazon. Il devrait ouvrir au public début 2017.

En révélant ce lundi le profil de son magasin dans une vidéo postée sur Twitter, Amazon a créé une vraie révolution dans le commerce alimentaire. «No lines, no check out, no registers» (pas de files d'attente, pas de règlement, pas de caisse): le concept baptisé Amazon Go est clair. «Il y a quatre ans, nous avons commencé à nous demander à quoi ressembleraient les courses si on pouvait juste attraper ce qu'on voulait et partir», raconte la voix off sur la vidéo.

La vidéo de présentation d'Amazon Go:

 https://www.youtube.com/watch?v=NrmMk1Myrxc

Outre l'absence de caisses, Amazon a choisi un format à taille humaine pour son premier espace, 170 m2. Un magasin de proximité, aux antipodes de ses entrepôts XXL. La rumeur avait un temps évoqué l'hypothèse d'un drive. Les clients doivent posséder un compte Amazon et avoir téléchargé l'application gratuite Amazon Go avant de pénétrer dans le magasin. Ils n'ont qu'à scanner leur smartphone à l'entrée du magasin afin d'être identifié, avant de le ranger.

«Amazon a eu recours aux mêmes technologies que celles utilisées par les voitures autonomes», explique le e-commerçant. Nous sommes au cœur de l'intelligence artificielle: il s'agit d'un mélange de «computer vision» (acquisition, traitement, analyse des images en temps réel de l'environnement autour du véhicule), de capteurs intelligents et d'algorithmes permettant d'anticiper les scénarios les plus fous.

Un panier virtuel

Grâce à ces technologies, Amazon détecte automatiquement les produits qui sont achetés ou reposés sur les étagères. Lorsque le consommateur quitte le magasin, ils sont ajoutés à son panier virtuel. Peu de temps après, il reçoit son ticket de caisse par email.

Le e-commerçant innove également sur l'assortiment afin d'apporter une expérience client différente de celle des supermarchés traditionnels. Il vend aussi bien des produits de grandes marques que des plats préparés ainsi qu'une offre de snacking. Il propose aussi des «kits» faits maison afin de pouvoir préparer un dîner pour deux en trente minutes chrono.

Nul doute que ces images seront scrutées par les distributeurs du monde entier, pour lequel Amazon est devenu synonyme de cauchemar. Le groupe américain, qui a révolutionné les standards de livraison et ringardisé de nombreux distributeurs, commercialise depuis longtemps des produits alimentaires. Mais il s'est lancé récemment dans les produits frais avec Fresh dans plusieurs villes américaines et avec Prime en Europe.

Côté magasins «en dur», il avait déjà surpris en début d'année en inaugurant sa première librairie à Seattle. Il pourrait en ouvrir 400 dans le monde, selon un expert cité par la presse anglaise. Il avait aussi lancé des pop-up stores dans des centres commerciaux.

En 2012, Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon, avait confié qu'il «adorerait ouvrir des magasins physiques» s'il pouvait trouver un concept qui soit «propre à Amazon»... C'est désormais chose faite.

Avec le Figaro

 

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