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Les multiples pressions extérieures ont finalement eu raison de Dick Costolo. Jeudi 11 juin, le directeur général de Twitter a annoncé sa démission, devant les salariés du réseau de microblogging qui l'ont longuement applaudi. Il quittera son poste le 1er juillet. C'est Jack Dorsey, l'un des co-fondateurs de l'entreprise, qui assurera l'intérim en attendant la nomination d'un nouveau patron. Il occupera ces fonctions en parallèle de la direction générale de Square, la start-up de paiement mobile qu'il a aussi créée. 

 

 

Les appels au départ de M. Costolo s'étaient multipliés ces derniers mois, notamment chez les investisseurs de Wall Street déçus par les performances de l'action de la société - son cours a été divisé par deux depuis son plus haut historique touché en janvier 2014. Il y a encore deux semaines, pourtant, l’intéressé avait écarté tout départ. "Je ne me fais aucun soucis, assurait-il au cours d'une conférence organisée par le site spécialisé Recode. Avec le Conseil d’administration, nous sommes sur la même longueur d’onde”.

 

 

PROMESSES NON TENUES

 

 

Les choses semblent donc s'être accélérées ces derniers jours. "Je suis extrêmement fier du travail que nous avons accompli au cours de mes six années au sein de l'entreprise", indique-t-il ce jeudi dans un communiqué.  M. Costolo conservera sa place au sein du Conseil d'administration. Il ne devrait pas toucher d'indemnités de départ, ayant accepté de renoncer aux actions gratuites qui lui avaient été précédemment promises. Trois membres du Conseil, dont Evan Williams, un autre co-fondateur, seront chargés de lui trouver un successeur.

 

M. Costolo a rejoint Twitter en septembre 2009, après avoir quitté Google trois mois plus tôt. Son rôle est alors simple: assister les fondateurs de la plate-forme, dont M. Dorsey, dans son développement et sa monétisation. Il est nommé directeur général en octobre 2010. Sous sa houlette, le petit oiseau bleu monte encore plus haut. Il devient incontournable dans le paysage médiatique. Les premiers pas publicitaires sont prometteurs. En novembre 2013, c’est la consécration avec une introduction en fanfare sur le New York Stock Exchange.

 

 

Depuis, l’euphorie est retombée car les promesses ne se sont jamais matérialisées. Fin avril, l'action de Twitter avait chuté de près de 30% en deux jours après la publication de résultats financiers décevants. Les tentatives d'explication de M. Costolo n'avaient pas concaincu. Beaucoup d'investisseurs se demandent désormais si le potentiel du réseau social n’a tout simplement pas été surestimé. lls s’appuient notamment sur sa valorisation boursière, dont les multiples sont

 

CROISSANCE FAIBLE

 

 

Depuis son introduction en Bourse, Twitter n'a pas terminé un seul trimestre dans le vert. Mais le principal problème, c'est d'abord sa croissance. Fin mars, la plate-forme comptait 302 millions utilisateurs actifs par mois. A peine 4% de plus qu'au 31 décembre 2014. Malgré les promesses et de nombreux changements, M. Costolo et ses équipes n’ont pas encore trouvé le moyen de rendre Twitter plus attrayant et plus simple pour les nouveaux inscrits. Une grande partie d’entre eux délaissent ainsi rapidement le service.

 

 

Si la croissance du chiffre d'affaires demeure encore importante, elle à tendance à ralentir. Au premier trimestre 2015, les recettes ont grimpé de 74% mais elles n’ont pas atteint les prévisions annoncées trois mois plus tôt. Twitter a également abaissé ses objectifs annuels. “Nous avons un excellent moteur de recettes, voulait alors croire M. Costolo. Je pense que nous constaterons des améliorations”. Mais les derniers formats publicitaires introduits par l'entreprise peinent encore à convaincre les annonceurs.

 

 

M. Costolo peinait aussi à exposer sa vision stratégique. Et il donnait l'impression de manquer de leadership. De nombreux changements organisationnels sont ainsi intervenus ces deux dernières années. Nommé directeur financier en juillet 2014, Anthony Noto, un ancien banquier de Goldman Sachs, a notamment vu ses responsabilités s'étendre le mois dernier, prenant aussi la direction des opérations marketing. Une double casquette qui avait laissé de nombreux observateurs perplexes.

 

 

 
   

 

 

VERS UN RACHAT ?

 

Dans la tourmente, le patron de Twitter était fréquemment soutenu publiquement par MM. Dorsey et Williams, qui possèdent encore une partie du capital de la société, et par des investisseurs historiques, comme Fred Wilson. La semaine dernière, M. Costolo avait cependant dû affronter les critiques et les suggestions de Chris Sacca, l'un des principaux actionnaires individuels. Sur son blog, il appelait le réseau de microblogging à changer pour poursuivre son développement. "Twitter ne peut pas se permettre d'avancer trop lentement", indiquait-il.

 

 

Le prochain directeur général devra être "quelqu'un qui utilise et qui aime Twitter", assure M. Dorsey, qui ne participera pas aux recherches. Le nom d'Adam Bain, directeur de le monétisation de la société est souvent évoqué. Mais le comité de sélection pourrait également opter pour une personnalité externe, connue et respectée, afin de rassurer les investisseurs et les salariés - comme Yahoo l'avait fait en nommant Marissa Mayer à sa tête. En attendant, le patron par intérim "n'anticipe aucune modification dans la stratégie" de l'entreprise, estimant qu'elle est sur la bonne voie.

 

 

Ce changement de direction pourrait aussi relancer les spéculations autour d'un rachat de Twitter. Ces dernières semaines, les rumeurs se sont multipliées, en particulier sur un intérêt de Google. Un scénario qui semble cependant peu probable, compte tenu notamment de la somme que devrait débourser le moteur de recherche pour réaliser cette opération. "Twitter a vocation à rester une entreprise indépendante mais nous évaluerons toutes les offres", indique M. Costolo.

 

Avec le monde

 

 

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