De la fumée et des centaines de personnes dans les rues d’Alexandra, un township de Johannesburg. Elles protestent contre le manque de services publics dans leur quartier et demandent au gouvernement d’améliorer leurs conditions de vie.
Mercredi, les manifestants ont posé des barricades et brûlé des pneus. Un peu plus d’un mois avant les élections générales en Afrique du Sud, ils demandent au gouvernement de prendre des mesures urgentes tout en stigmatisant les immigrés.
“Nous nous battons pour Alexandra et nous voulons que Cyril Rampahosa vienne ici afin que nous puissions lui parler en face. Il se passe beaucoup de choses ici à Alexandra. Les habitants originaires du quartier n’ont pas d’emplois alors que des étrangers ont des emplois. Nous ne combattons personne. Nous voulons juste que Ramaphosa vienne ici. Nous voulons lui parler. La situation est la même d’où je viens. Ramaphosa doit donc venir ici pour que nous l’interrogions. Nous luttons pour nos droits”, a réclamé un manifestant.
Les habitants originaires du quartier n'ont pas d'emplois alors que des étrangers ont des emplois. Nous ne combattons personne.
La question du logement décent est un problème d’envergure en Afrique du Sud où 19 % des familles se contentent d’un habitat précaire, plus de deux décennies après la chute de l’Apartheid. La situation est plus aigüe à Alexandra, un township pauvre adossé à la banlieue huppée de Sandton à Johannesburg.
Avec Africa News