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Alors qu'elle avait placé la note de l'Angola sous revue en février, l'agence de notation américaine Moody's vient d'abaisser celle-ci d'un cran à « B3 ». Les justifications : la dégradation de la situation budgétaire ainsi que la hausse de la dette du pays.

Faire face à de fortes pressions

Il faut dire qu'avec des besoins de financement à hauteur de 20 % du produit intérieur brut à l'horizon de l'année 2019, le gouvernement est plus que sous pression d'autant qu'il va devoir mettre en œuvre d'importantes mesures pour mieux résister aux insuffisances causées par la baisse du prix du pétrole et en même temps améliorer sa démarche de diversification économique. Une exigence née du fait que le pays, deuxième producteur de pétrole d'Afrique subsaharienne, accuse le coup, et ce, depuis 2014, d'une crise provoquée par la chute des cours du brut de très loin sa principale ressource. Parallèlement, le service de la dette extérieure devrait représenter 5,9 % du PIB de 2018 alors qu'il ne n'était qu'au niveau de 3,1 % en 2017.

Que compte faire le gouvernement ?

Alors que les observateurs scrutent les premiers pas du nouveau président João Lourenço qui a succédé à Eduardo Dos Santos, le gouvernement entend s'employer à mieux séduire les investisseurs nationaux et à rééquilibrer sa dépendance par rapport aux investisseurs internationaux. Autre pôle d'action : réussir à lisser les besoins de financement et ainsi soulager un peu plus le budget aux prises avec un déficit à même de limiter sa marge de manœuvre.

Des résultats sous la contrainte du temps

Si les objectifs des autorités sont assez clairs au moment où le président angolais João Lourenço, au pouvoir depuis septembre, a fait de la relance de l'économie et de la lutte contre la corruption l'une de ses priorités, un obstacle doit être pris en compte : le temps. En effet, le moment où les politiques mises en place donneront des résultats est loin d'être sûr d'autant que le pays peut être exposé, d'une part, à une hausse de taux sur le marché de la dette, et d'autre part, à une appréciation trop forte du risque économique qu'il encourt.

Des raisons d'espérer

Cela dit, la situation n'est pas désespérée au regard de la note de l'agence Moody's désormais assortie d'une perspective stable. Ce qui signifie qu'elle devrait encore attendre un moment avant d'abaisser à nouveau celle-ci. Il faut dire que l'optimisme semble quand même revenu quant à la suite. Les perspectives d'amélioration à terme de la situation semblent réelles dans un contexte de hausse de la production de pétrole, mais aussi de redressement des cours de l'or noir. De quoi soulager le pays de la pression de la dette et des besoins de liquidités. Entre les réformes mises en œuvre et l'éventualité d'un programme établi de concert avec le Fonds monétaire international, l'horizon économique vers 2019 devrait être un peu plus serein. De quoi améliorer la perception du risque-pays encouru. 

Avec le Point

 

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