En RD Congo, sur l’ensemble des gisements en ressources minérales étudiés, documentés, exploités actuellement et concentrés dans la partie orientale et dans la région de l’ex-Kasaï (centre du pays), seuls 11% du territoire national sont couverts par des activités minières avec 3.053 permis octroyés tandis que la plus grande partie reste à découvrir par des recherches géologiques et minières approfondies. Annonce faite le 9 mars 2021 par le ministre des Mines, Willy Kitobo Samsoni, citant des données du Cadastre minier.
Invité à parler des «ressources minérales et opportunités d’investissement spécifiques en République Démocratique du Congo» à la Conférence Internationale organisée en vidéoconférence par la Chambre de Commerce Canada – Afrique les 9 et 10 mars 2021 à Toronto, le ministre a présenté en détails la répartition spatiale du potentiel des ressources minérales de son pays et les trois axes stratégiques du gouvernement congolais pour développer le secteur des mines, riche principalement en minerais contenant le cuivre, le cobalt, le zinc, l’or, les 3T (étain, coltan, wolframite), le diamant, le manganèse et le fer.
La RDC, avec sa loi minière «stable et attractive» et compte tenu de la position géostratégique au centre de l’Afrique, avec une main-d’œuvre bon marché et abondante, présente plusieurs opportunités d’investissement notamment dans la recherche de nouveaux gisements miniers, l’investissement dans la transformation sur place des produits miniers et l’investissement dans les infrastructures de base.
Concernant la recherche de nouveaux gisements, le ministre Willy Kitobo a indiqué qu’elle « est nécessaire pour améliorer et approfondir les informations géologiques et minières devant permettre d’attirer les investisseurs pour la mise en valeur des ressources minérales du sol et du sous-sol de notre pays».
Quoique menée également par les titulaires des droits miniers concédés, la recherche est réalisée sur 19 blocs appelés zones de recherches géologiques de l’État (ZRG) par le Service Géologique National du Congo avec l’appui financier du Fonds Minier pour les Générations futures, FOMIN, qui perçoit régulièrement, conformément à la loi, 10% de la redevance minière payée par les opérateurs miniers à chaque exportation de leur produits miniers marchands, rapporte la cellule de communication du ministère des Mines.
Financial Afrik