Vladimir Iakounine, responsable des chemins de fer russes, réfléchit à la possibilité de fabriquer une autoroute de plus de 20.000 kilomètres.
Mais quelle mouche a piqué Vladimir Iakounine? L'homme, proche de Vladimir Poutine, vient de lancer un nouveau projet baptisé Trans-Eurasian Belt Development (TEPR). L'objectif est simple: le pont devra traverser l'Europe de l'est, la Russie, l'Alaska, le Canada et enfin les Etats-Unis. Pour se rendre d'un bout à l'autre du pont, il faudra le traverser à une vitesse régulière de 130 km/h et compter près de 160 heures de route. En plus de cette dernière, le projet reposerait également sur les constructions d'une ligne de chemin de fer à grande vitesse, de pipelines et de nouveaux centres urbains, précise Paris Match.
Evidemment, le coût du projet s'éleverait à des centaines de milliards de dollars. Sans parler du fait que les pays traversés devraient donner leur accord pour qu'un tel projet puisse voir le jour. Cela n'entame pourtant pas l'enthousiasme de Vladimir Iakounine. "Les retombées économiques seraient si immenses qu'elles couvriraient largement l'investissement."
Mais l'objectif est aussi de parvenir à placer la Russie au centre du monde occidental. "Grâce à cette route, la Russie deviendra un centre pour la conception et le développement de très hautes technologies", conclut Vladimir Iakounine.
Avec la libre Belgique