Vu son potentiel en hydrocarbures, le pays décide de quitter sa « modeste » production de 26000 barils par jour. Lors du conseil des ministres de vendredi 8 avril 2022, le gouvernement a approuvé le projet de lancement d'appels d'offres sur les blocs pétroliers ouverts à l'exploration.
Malgré des craintes sur le plan de l’environnement, la République démocratique du Congo décide d’explorer ses différents bassins sédimentaires pour, in fine, passer à l’exploitation du pétrole. Le dossier en rapport avec le projet de lancement d'appels d'offres sur les blocs pétroliers ouverts à l'exploration a été approuvé, le 8 avril, lors de la 48e réunion du conseil des ministres.
"Pour y parvenir, 16 blocs pétroliers ont été sélectionnés pour cette première phase d'appels d'offre ouverts ou restreints conformément aux textes légaux et réglementaires à la matière. », annonce le gouvernement dans un compte-rendu signé par son porte-parole, Patrick Muyaya.
Il s'agit pour le bassin côtier de 3 blocs, Nganzi, Yema 2 et Makamba Makanzi 2, pour la cuvette centrale 9 blocs Mohero, Upemba, bloc 4, bloc 4B, bloc 6, bloc 18, bloc 21, bloc 22 et bloc 25. Pour le graben Tanganyika 4 Blocs, il y a Kibanga Kishose, Kalemie, Kituku Molero et Mulula Lubanga Mwala, liste ce même document.
Ce projet d’exploration massive de ces blocs a toujours rencontré la résistance de la scoiété sivile qui craint des risques de pollution pour l’environnement. Le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, souligne que cette attribution des droits d'hydrocarbure vise la production des ressources pétrolières en vue de l'amélioration des recettes de l'État d'une part et de l'augmentation de la production nationale qui doit quitter la « zone modeste » de 26 000 barils par jour d'autre part.
Il faut signaler que la République démocratique du Congo est loin de jouer dans la cour des grands en matière de cet or noir. Limitée au bassin côtier du Kongo-Central, la production congolaise de brut plafonne à environ 8 millions de barils par an. Pourtant, le potentiel du pays est estimé à 20 milliards de barils. Mais avant d’en arriver là, le pays fait déjà face à la crise des carburants. Des Congolais à Kinshasa font la queue depuis une semaine pour se procurer les carburants dans des stations-service. Une hausse de prix de ces produits pourrait intervenir incessamment. Ce qui pourrait également avoir de l’incidence sur le coût du transport en commun mais également sur d’autres biens et services.
Dido Nsapu /digitalcongo.net
"Pour y parvenir, 16 blocs pétroliers ont été sélectionnés pour cette première phase d'appels d'offre ouverts ou restreints conformément aux textes légaux et réglementaires à la matière. », annonce le gouvernement dans un compte-rendu signé par son porte-parole, Patrick Muyaya.
Il s'agit pour le bassin côtier de 3 blocs, Nganzi, Yema 2 et Makamba Makanzi 2, pour la cuvette centrale 9 blocs Mohero, Upemba, bloc 4, bloc 4B, bloc 6, bloc 18, bloc 21, bloc 22 et bloc 25. Pour le graben Tanganyika 4 Blocs, il y a Kibanga Kishose, Kalemie, Kituku Molero et Mulula Lubanga Mwala, liste ce même document.
Ce projet d’exploration massive de ces blocs a toujours rencontré la résistance de la scoiété sivile qui craint des risques de pollution pour l’environnement. Le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, souligne que cette attribution des droits d'hydrocarbure vise la production des ressources pétrolières en vue de l'amélioration des recettes de l'État d'une part et de l'augmentation de la production nationale qui doit quitter la « zone modeste » de 26 000 barils par jour d'autre part.
Il faut signaler que la République démocratique du Congo est loin de jouer dans la cour des grands en matière de cet or noir. Limitée au bassin côtier du Kongo-Central, la production congolaise de brut plafonne à environ 8 millions de barils par an. Pourtant, le potentiel du pays est estimé à 20 milliards de barils. Mais avant d’en arriver là, le pays fait déjà face à la crise des carburants. Des Congolais à Kinshasa font la queue depuis une semaine pour se procurer les carburants dans des stations-service. Une hausse de prix de ces produits pourrait intervenir incessamment. Ce qui pourrait également avoir de l’incidence sur le coût du transport en commun mais également sur d’autres biens et services.
Dido Nsapu /digitalcongo.net