Loading Page: Le gouvernement se prépare au réajustement de prix du carburant à la pompe - RDC finance - RDC économie: toute l'information économique de la RDC

Imprimer

Les consommateurs kinois, principalement les propriétaires des véhicules et autres engins peinent à s'approvisionner en produits pétroliers. Les propriétaires des stations-services dictent leur loi. Et pour cause, le réa justement de prix du litre de carburant à la pompe.

Face à la pression faite par les pétroliers, le gouvernement se prépare pour un éventuel réajustement de prix du carburant à la pompe. Pour ce faire, le Premier ministre Samy Badibanga Ntita s'est retrouvé, le mercredi 15 février, autour d'une table avec quelques membres du gouvernement pour un examen minutieux de la structure des prix des produits pétroliers. Le ministre des Finances, Henri Yav Mulang ainsi que son collègue de l’Economie nationale, Bahati Lukwebo y ont pris part.

A en croire le ministre de l'Economie, l'examen d'une nouvelle structure des prix est consécutif au changement des différents paramètres qui dictent la fixation des prix de produits pétroliers. Notamment les prix moyens frontières, le taux de change ainsi que la baisse du volume d'importation due à la baisse de l'activité économique.

Ces paramètres ayant changé, a précisé Modeste Bahati, un ajustement de prix du litre à la pompe est nécessaire. Cependant, a-t-il rassuré, la hausse de prix devra intervenir par rapport à l'évolution du taux de change.

« A ce jour la structure de prix d'application est basée sur le taux de 1.154 FC le dollar américain, alors que le même dollar s’échange déjà à plus de 1.300 FC aujourd’hui a fait remarquer Modeste Bahati.

Rien que dans le Sud de la RDC, le volume a baissé de moitié. La même tendance se remarque également à l'Ouest, où le régime économique accuse également le même genre de ralentissement. A la primature, l'on indique que toutes ces questions ont été examinées dans l'objectif d'y apporter les solutions idoines dans les meilleurs délais. Question de permettre au gouvernement de réaliser quelques économies sans forcer et influer de manière négative sur le portefeuille du consommateur.

« Les réunions vont se poursuivre, notamment avec les responsables de sociétés pétrolières. Ce sera á l’issue de cette rencontre qu’il y aura sûrement la nouvelle structure des prix des produits pétroliers », a conclu Modeste Bahati Lukwebo.

Entre-temps, quelques stations services n'ont pas fonctionné le mercredi 15 février. Ce qui a provoqué une rareté de produits pétroliers. Les chauffeurs-taxi se sont vus obligés de recourir aux petits revendeurs du coin, communément appelés « Kadafhi ». Ici, le prix du litre a été légèrement revu à la hausse. D'autres sources indiquent que, la fermeture de quelques stations-services était une façon de faire pression au gouvernement.

Esther Nkinzo/Le Potentiel