«La contribution des projets du Gouvernement financés par la Banque Mondiale au développement et à la réduction de la pauvreté en République Démocratique du Congo». Tel a été le thème retenu lors des travaux de la revue de la performance du portefeuille de la Banque Mondiale en RD. Congo, organisés hier, mercredi, 22 juin 2016, au centre événementiel Roméo Golf, à Kinshasa/Gombe.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence de différents Ministres Congolais. Notamment, Maker Mwangu Famba, Pascal Isumbisho respectivement, Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté ; Ministre de la Fonction Publique ; du Directeur des opérations de la Banque Mondiale, Ahmadou Moustapha Ndiaye et tant d’autres.
Dans son discours de circonstance, Ahmadou Moustapha Ndiaye, Directeur des opérations de la Banque Mondiale en RDC, a indiqué que comme chaque année, la revue de la performance du portefeuille est une occasion pour le Gouvernement et la Banque Mondiale d’évaluer différents projets dans la mise en œuvre des projets de développement, l’atteinte des objectifs de développement, l’identification des mesures nécessaires pour surmonter les obstacles, ainsi que l’identification des orientations stratégiques pour booster la performance du portefeuille.
D’après lui, la revue de performance de cette année intervient dans une conjoncture économique mondiale très difficile, caractérisée par la baisse des coûts de matières premières qui affectent, de manière significative, la capacité du gouvernement à financer le développement du pays.
S’agissant de mesures à court-terme, le Directeur des opérations de la Banque Mondiale a félicité le Gouvernement congolais pour les 28 mesures urgentes adoptées pour stabiliser et relancer l’économie congolaise. Par ailleurs, il a invité le Gouvernement de poursuivre les efforts de réforme permettant de relancer les secteurs porteurs de croissance.
Saisissant cette occasion, Moustapha Ndiaye a lancé un appel au Gouvernement, pour qu’il améliore la mise en vigueur des ressources de croissance et d’accélérer le décaissement.
De son côté, Henri Yav Mulang, Ministre des Finances et Gouverneur-pays de la Banque Mondiale en RDC, qui a lancé les travaux, a remercié, avant tout, la Banque Mondiale pour ses interventions dans les financements des projets de développement dans différents secteurs en RDC.
La présente revue de performance, dit-il, s’inscrit dans la continuité de cinq précédentes revues qui se sont succédé depuis 2011.
Ce, avant d’ajouter que le portefeuille actuel de la Banque Mondiale comprend 29 opérations pour un encours de 3, 4 milliards de dollars couvrant trois secteurs clés, à savoir : le développement durable, le développement humain et la gouvernance.
En outre, il a souligné que l’objectif de cette revue de performance est de démontrer comment les projets financés par la Banque Mondiale contribuent au développement du pays et à la réduction de la pauvreté, d’attirer l’attention du gouvernement, de définir les stratégies au niveau de chaque projet, en vue d’améliorer la mise en œuvre et accélérer le décaissement.
Et de poursuivre que la présente revue met en exergue la contribution de la Banque Mondiale au développement de la RDC, l’efficacité de l’Etat et de la gouvernance, la fourniture et la création d’emplois, la gestion de la fragilité et la maîtrise des conflits à l’Est du pays.
Les financements obtenus de la Banque Mondiale viennent s’ajouter aux recettes de l’Etat qui permettront au Gouvernement de savoir si les résultats obtenus concourent réellement à la réalisation de ces objectifs.
Ainsi, le Gouverneur-pays de la Banque Mondiale, a affirmé que les financements de la Banque Mondiale ont apporté une contribution dans les domaines tels que : les infrastructures, la santé et l’éducation.
Au cours de ces travaux, souligne-t-il, il s’agira de démontrer les points forts et faibles, les opportunités pour la prochaine année fiscale qui débute le 1er juillet prochain.
Enfin, il a sollicité un accompagnement de la Banque Mondiale en vue d’accélérer et de partager les conclusions des travaux sur l’étude systématique des contraintes pour réduire la pauvreté et promouvoir la prospérité en RDC.
Dans sa présentation de projets, Maker Mwangu Famba, Ministre de l’EPS&INC, a mentionné que son ministère est très attaché à la Banque Mondiale.
Il a ajouté que la Banque Mondiale a plusieurs projets avec son ministère. Parmi lesquels, le projet de développement qui finance un certain nombre des secteurs, le projet de la plate- forme, de l’amélioration de la qualité de l’enseignement.
Le projet PARRS, dit-il, a permis au ministère de réaliser la planification sectorielle, de payer les frais de fonctionnement aux écoles, payer le salaire des enseignants, produire des manuels scolaires, produire le module de formation continue des enseignants, etc.
Pascal Isumbisho, Ministre de la Fonction Publique, s’est penché, quant à lui, sur le succès du partenariat entre la Gouvernement et la Banque Mondiale.
Il a parlé du projet PRRAP qui, pour lui, est un instrument d’une administration efficace de développement et un projet dont les priorités s’alignent dans les priorités de la Réforme.
Christine Ngalula/ la rospérité