Loading Page: Les dépenses projetées dans le budget de l’exercice 2016 en régression de 0,2 % par rapport à 2015 - RDC finance - RDC économie: toute l'information économique de la RDC

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Les dépenses projetées pour l’exercice budgétaire 2016 accusent une régression de 0,2 % par rapport à l’exercice 2015, soit 8.437,4 milliards des Francs congolais contre 8.476,4 milliards des Francs congolais l’année précédente, relève l’ACP dans la loi financière 2016 améliorée au Sénat.

Ces dépenses sont reparties en budget général, en budgets annexes et en comptes spéciaux, en équilibre avec les recettes correspondantes. Les dépenses du budget général sont ventilées par nature économique, en dette publique en capital (197,1 milliards CDF), représentant 2,7% des dépenses du budget général et le taux de régression de 16,8% par rapport à son niveau de 2015 situé à 236,8 milliards CDF.

Ce montant, précise la loi des finances, est destiné au remboursement de la dette extérieure et d’une fraction de la dette intérieure. Elles incluent également les frais financiers chiffrés à 104,5 milliards CDF comme en 2015, soit 1,4 % des dépenses du budget général destinées au paiement des intérêts sur la dette extérieure, des commissions bancaires et de la créance de la Banque centrale du Congo.

Il ya également les dépenses du personnel estimées à 2.170,3 milliards de FC, soit 29,8 % des dépenses du budget général et un taux d’accroissement de 10,7% par rapport à leur niveau de l’exercice 2015 situé à 1.960,7 milliards de FC. En sus de l’impact de la poursuite de la rationalisation des rémunérations, ce montant couvrira la mécanisation des agents non payés dans les secteurs prioritaires ainsi que les nouvelles actions salariales liées à la mise en œuvre des lois de programmation de la Police et des Forces armées de la République démocratique du Congo(FARDC).

Les dépenses relatives aux biens et matériels se situent à 223,4%, soit 3,1% des dépenses du budget général moyennant un taux de régression de 16,8% par rapport à leur niveau de 2015 situé à 413,3 milliards CDF, les transferts et interventions de l’Etat à 2.161,3 milliards CDF, les équipements à 1. 375,4 milliards CDF et les constructions, réfection, réhabilitation, addition d’ouvrages et édifices, acquisition immobilière à 667,3 milliards CDF, soit 9,2 % des dépenses et un taux de régression de 38,6 par rapport à l’enveloppe retenue en 2015 chiffrée à 1.087,2 milliards CDF.

La loi des finances en recette

Par ailleurs, la loi des finances pour ce même exercice projettent les recettes équilibrées en dépenses évaluées 8.476,4 milliards CDF, soit 20,7 % du PIB. Celles-ci sont constituées des recettes du budget général évaluées à 7.282,1 milliards CDF, du budget annexe à 830,4 milliards CDF et des comptes spéciaux à 363,9 milliards CDF.

Les recettes du budget général relatives aux dépenses de l’Etat pour son fonctionnement, notamment les salaires et les investissements ainsi que le fonctionnement de différentes institutions. Elles sont constituées des recettes internes se situant à 5.868,2 milliards CDF, les recettes extérieures de 1.413,9 milliards CDF, représentant respectivement 80,5 % et 19,4% du budget général. Les recettes internes contiennent les recettes courantes d’un import de 5.774,9 milliards CDF et les recettes exceptionnelles estimées à 93,3 milliards de FC.

Les recettes courantes quant à elles sont ventilées en recettes des douanes et accises évaluées à 2.579,9 milliards CDF, les recettes des impôts fixées à 2.296 milliards CDF, les recettes non fiscales encadrées par la DGRAD de l’ordre de 723,2 milliards CDF, des recettes des pétroliers producteurs à 175,8 milliards CDF.

Cette loi des finances projette également des recettes exceptionnelles évaluées à 93,3 milliards CDF, provenant des emprunts intérieurs à lever sur le marché interne pour le financement des investissements dans les secteurs porteurs de croissance. Celles-ci sont constituées des recettes d’appuis budgétaires de 38,1 milliards CDF, des recettes de financements des investissements d’un import de 1.375,8 milliards CDF comprenant des dons et les emprunts projets.

Cette loi des finances 2016, souligne la source, repose sur le taux de croissance du PIB 9%, déflateur du PIB 3,41%, le taux d’inflation moyen 3,4%, le taux d’inflation fin période 3,3 %, le taux de change moyen 933,45 FC pour un dollar américain, le taux de change fin période 939,9 CDF pour un dollar et le PIB nominal de 41.027 milliards CDF.

Elle comporte aussi des budgets annexes se chiffrant à hauteur de 830,4 milliards CDF, des recettes des comptes spéciaux estimées à363,9 milliards CDF.

Avec ACP/Mat/May