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Le gouvernement de la RDC envisage des réformes institutionnelles en vue de relever le défi de pérennisation des infrastructures routières, de la mobilisation des ressources financières et de la gestion efficiente des ressources mises à la disposition des agences d’exécution, a annoncé lundi le ministre des infrastructures, Travaux publics et Reconstruction, Fridolin Kasweshi Musoka.

M. Kasweshi a fait cette annonce à Kinshasa, à l’ouverture de la 14èmeAssemblée générale de l’Association des Fonds d’entretien routier de l’Afrique (AFERA), qui se tient dans la capitale du 23 au 28 novembre, avec pour thème : « Utiliser ce qu’on a pour développer ce dont on a besoin ».

Il a fait savoir que ces réformes visent à améliorer la représentation des usagers au sein des conseils d’administration des Fonds routiers, à garantir une solide base légale afin de préserver leur autonomie et à assurer les règles d’allocation claires pour les ressources des Fonds routiers et une analyse économique systématique pour l’orientation des allocations.

Il s’agit également de garantir une mise en œuvre plus efficace des travaux en transférant progressivement la gestion, la planification de passation des marchés et l’exécution des travaux à des structures privées.

M. Kasweshi a appelé les participants à contribuer à la recherche des solutions de nature à rencontrer les préoccupations de différents Fonds en vue de garantir les investissements routiers consentis par les contribuables et les bailleurs de fonds.

Réalisations de l’AFERA

Le président de l’Association des Fonds routiers d’Afrique, Antonio Mwanaumo, s’est attardé sur les réalisations de son comité depuis sa mise en place, soulignant que son organisation a progressé conformément aux résolutions de la 12ème Assemblée générale de Mombassa, au Kenya, assurant léguer une administration conséquente à la fin de son mandat.

M.Mwanaumo a affirmé que le comité de direction a affilié l’AFERA, actuellement doté d’un site Web pour le partage des informations avec les pays membres, à l’Union africaine et obtenu l’adhésion des pays de l’Afrique du Nord.

L’élaboration d’un règlement intérieur de quatre groupes focaux de l’AFERA, la revisitassion de sa charte pour l’adapter à l’environnement actuel, des efforts visant la redevabilité du Fonds routier international à l’AFERA et l’élaboration d’une feuille de route de l’organisation, sont également à son actif, a-t-il dit.

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango, a laissé entendre que le Fonds national d’entretien routier de la RDC constitue une solution aux problèmes d’entretien des infrastructures routières de la Capitale. « J’ai promis aux Kinois lors de mon élection en tant que gouverneur d’apporter des solutions durables aux problèmes liés à la circulation des personnes et de leurs biens », aujourd’hui le FONER est l’une des solutions, un acteur et un partenaire de la ville, en matière d’infrastructures routières, a déclaré M.Kimbuta. Il a appelé les participants à ces accises à trouver des solutions susceptibles d’apporter des ressources nécessaires à l’entretien des routes en vue de booster l’émergence de la RDC à l’horizon 2030.

Défis à relever

M. Fulgence Lobota Bamaros, premier vice président de l’AFERA et Directeur général du Fonds national d’entretien routiers, a fait part de nombreuses difficultés auxquelles se trouvent confrontées les fonds d’entretien routiers, notamment la modicité des ressources mobilisées.

Selon lui, ces défis sont à la base de la faible couverture des routes à entretenir. Il a appelé les participants à assurer le suivi de la gestion des fonds mobilisés et une mobilisation tout azimut pour assurer une large couverture des réseaux routiers.

Le gouvernement congolais, a-t-il dit, attache beaucoup d’importance au FONER de part son apport financier dans l’entretien des infrastructures routières pour désenclaver le territoire national au prorata des ressources collectées dans chaque circonscription administrative.

Le FONER attire un flux de trafic de 3.000 passages pour les routes interprovinciales contre 15.000 passages représentant le flux minimal nécessaire pour déclarer une concession économique viable. Toutefois-a-t-il noté, la situation de sa direction est évolutive par rapport à sa création en 2008. A ces jours les ministres, les députés et sénateurs reconnaissent le rôle joué par le FONER dans leurs circonscriptions respectives, tout en relevant que son organisation a aussi le droit de contrôler le travail pour lequel les fonds ont été décaissés.

Plus de 35 pays Africains et quelques membres du gouvernement de la RDC, notamment les ministres de l’Enseignement Primaire et Secondaire et initiation à la nouvelle citoyenneté, du Plan et Révolution de la Modernité et des Transport et Voies de communication ont pris part à cette Assemblée générale de l’AFERA. ACP/Fng/May