L'objectif de la réunion était la restitution des travaux de la commission d’analyse et d’évaluation de l’offre présentée par le partenaire de la société African Union Financial Services pour la transformation numérique et le projet de centralisation de paiement en vue de son approbation.
La commission de l’examen de l’offre partenariat public – privé du ministère de la Justice a remis à Rose Mutombo Kiese le procès-verbal des travaux qui ont eu lieu du 5 au 20 mai 2022 à Kinshasa. Ces travaux faisaient suite au constat fait par la ministre d’Etat du coulage des recettes générées par les différents services du ministère de la Justice.
La société African Union Financial Services veut accompagner le ministère de la Justice dans le processus de perception des recettes non fiscales en collaboration avec la DGRAD.
Théophile Badoana, chef de la délégation d’African Union Financial Services (AUFS) indique qu’ils pourront implémenter l’ensemble de ce mécanisme dans les provinces dans les 90 jours.
Pour lui, dans les 90 jours qui suivent, l’AUFS pourrait implémenter au moins 2.400 guichets de perception de tous les actes générateurs de recettes dans les provinces de la Rdc. « Nous allons pouvoir mettre en place un système de gestion de base de données permettant à toute l’administration judiciaire ainsi qu’au cabinet de suivre à la loupe toutes les opérations des divers processus et procédures de paiement ».
Il assure que lAUFS dispose déjà des infrastructures sur le territoire national de la RDC. Elle a des infrastructures de télécommunications sur le continent africain et ces infrastructures sont centrées essentiellement sur la RDC.
De son côté, Rose Mutombo Kiese a indiqué que la balle reste dans son camp pour que ce processus soit approuvé au conseil des ministres. « Je vous assure que je mettrai toute mon énergie pour la concrétisation de ce projet. Je rassure les différents services de mon ministère que si ce projet est adopté ne pourra aboutir avec les efforts de tout le monde. Depuis plus d’une année que je suis à la tête de ce ministère, je n’ai jamais vu une seule rétrocession », a-t-elle indiqué.
Gisèle Tshijuka /digitalcongo.net