C’est un tableau sombre que l’Intersyndicale affiche sur la gestion de la Banque Internationale pour l’Afrique au Congo, BIAC, par le Conseil d’Administration Provisoire (CAP). Très fâchés, les syndicalistes dénoncent une situation désastreuse et très préoccupante à la BIAC qui, du reste, ne rassure ni les épargnants, encore moins les actionnaires. Pour la délégation syndicale, CAP a failli à sa mission principale qui lui a été confiée par la Banque Centrale du Congo. C’est un échec cuisant huit 8 mois après, constate la délégation syndicale. Car, CAP a été incapable non seulement d’assurer la bonne gestion de la Banque, mais surtout d’élaborer un plan de redressement et/ou encore de proposer éventuellement la liquidation de l’établissement de crédit. Dans une lettre adressée au Président du CAP dont copie a été réservée au Gouverneur de la BCC ainsi qu’à l’inspection générale du travail, l’Intersyndicale indique que cette mauvaise gestion risque d’avoir des implications graves, du moment que plus de 400 mille épargnants continuent à croupir dans la misère. Et de conclure que le Conseil ne peut plus gérer la BIAC. La délégation syndicale invite la BCC et les actionnaires à intervenir rapidement afin de trouver des solutions adéquates permettant à la BIAC de survivre. Ci-après, l’intégralité de la lettre de l’Intersyndicale de la BIAC.
Avec la prospérité