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En RDC, un arrêté interministériel autorisant notamment la capture et l’abattage de certaines espèces protégées fait polémique. Le document refait surface un an après sa signature. Ce texte est également attaqué par l’Institut national pour la conservation de la nature (ICCN), qui considère que cet arrêté représente un recul pour le pays. Des associations environnementales et des écologistes demandent son retrait car, pour eux, cet arrêté légalise le braconnage.

Cet arrêté a été signé le 24 juillet 2020.

L’Institut national pour la conservation de la nature (ICCN) dit ne l’avoir découvert qu’il y a environ un mois. 

Le texte a été signé par le ministre de l'Environnement et du Développement Durable et par son collègue du ministère des Finances, de l’époque. Selon cet arrêté, il est aujourd’hui légalement permis de capturer, d'abattre ou de chasser des espèces animales, totalement ou partiellement protégées grâce à un permis à obtenir auprès de la Direction de la conservation de la nature.

Il faut par exemple 1925 dollars pour avoir le droit d’abattre un gorille des montagnes, espèce totalement protégée en RDC. L’autorisation d’abattage d’un bonobo, d’un éléphant de savane, d’un okapi ou d’un rhinocéros noir coûte 2885 dollars.

Selon l’ancien ministre de l'Environnement et du Développement Durable, Claude Nyamugabo, cet arrêté avait été pris dans le but de permettre au ministère d’atteindre ses assignations budgétaires. Il ajoute que son successeur est compétent pour l’annuler ou l’améliorer.

Au cabinet d’Eve Bazaiba, actuelle vice-Premier ministre chargée du développement durable, on affirme qu’une équipe d’experts a été mise sur pied pour analyser le texte.

 

RFI

 

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