La RDC a présenté quatre projets d’écotourisme, à savoir la Vallée de la N’sele, le Parc de Kundelungu, les sites de Mateba et de Mbombolumene à la Foire internationale du tourisme et d’investissement dans le tourisme (INVESTOUR 2018), organisée à Madrid, en Espagne du 14 au 18 janvier dernier, selon un document de ce ministère parvenu mardi à l’ACP.
Le Directeur général de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), Cosma Wilungula, qui y a représenté le ministre du Tourisme, Franck Mwe-di Malila Apenela, a relevé que l’objectif de cette session était d’identifier les approches durables et l’implication des communautés locales dans la gestion des ressources de la biodiversité, en vue du développement du tourisme.
Cosma Wilungula a, à cet effet, annoncé que l’information sur la fourniture en énergie et la desserte en eau potable, l’aspect foncier et la fiscalité attachée aux investissements dans le secteur a été fournie aux entreprises intéressées à investir dans les parcs de la RDC.
Les aménagements à réaliser dans les parcs en ce qui concerne les aspects variés intéressant les investisseurs selon leurs domaines d’activités, notamment l’agro-alimentaire, le transport, l’habitat, les services d’assainissement, l’aménagement végétal, les communications et la nouvelle technologie d’information et de la communication ainsi que la question des études de faisabilité ont constitué aussi les préoccupations des investisseurs.
Il a, par ailleurs, fait savoir aux participants à ces assises de Madrid que tourisme fait partie, en RDC, d’un des secteurs public et privé prioritaires , et suggéré qu’une certaine importance soit attachée davantage à la mise en valeur de la préparation de FITUR-INVESTOUR à l’instar d’autres pays qui affectent des moyens financiers importants à leur visibilité, en aménageant des stands.
Il a relevé la nécessité de concilier la conservation et le développement socio-économique qui est une partie de l’aspect scientifique de la biodiversité pour développer le tourisme; d’où la naissance de l’écotourisme.
Toutefois, le DG de l’ICCN a affirmé que la valeur de la biodiversité est confrontée parfois à une rude épreuve lorsqu’il y a présence d’autres ressources économiques, notamment minières ou pétrolières. Il a cité le cas de la présence du pétrole dans le Parc de Virunga où il a fallu prendre la décision courageuse de ne pas produire le pétrole enfin de préserver la biodiversité.
Dans l’optique d’une participation réussie, le DG avait pris beaucoup de contacts avec les différents partenaires afin d’impulser les investissements dans ce secteur au niveau national.
L’Afrique évolue de 8% dans les statistiques du tourisme en 2017
Par ailleurs, l’Afrique a enregistré une évolution de 8% dans les statistiques du tourisme en 2017, avec une augmentation d’environ 62 millions de nouvelles arrivées, tandis que les statistiques mondiales du tourisme sont de 82 millions de touristes.
Le chef de la délégation Congolaise a été informé de la vision du groupe chinois Chimelong sur l’Afrique, soutenue également par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), avec un accent particulier mis sur la recherche des voies innovantes de financement des projets basés sur la protection de la biodiversité. Ce groupe a laissé entendre que l’Afrique peut jouer, à travers les ressources naturelles importantes qu’elle dispose, un rôle important dans le développement durable du tourisme, en se basant seulement sur la préservation de sa biodiversité avec l’implication des communautés locales.
Le secrétaire général entrant de l’OMT, M. Zurab Pololikashvilia a également affirmé sa volonté de s’appuyer sur la vision de lancement de l’initiative, pour un programme spécifique à l’Afrique, au sein de l’OMT durant son mandat, afin d’aider le continent à développer son industrie touristique et a promis de suivre particulièrement l’agenda de la RDC.
ACP/Mat/Kgd