La chargée de visites guidées de la Brasserie, limonaderie et malte (BRALIMA), Mme Alice Mbuyi, a indiqué que la société BRALIMA présente des perspectives prometteuses en RDC, dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), vendredi au cours d’une visite guidée des femmes de l’Agence congolaise de Presse (ACP).
« Puisqu’elle croit en l’émergence du pays, la BRALIMA développe une politique d’investissement qui va permettre au Congo-Kinshasa de connaître bientôt un boom économique après le Nigéria et l’Ethiopie », a-t-elle dit.
D’après cet agent de marketing de la BRALIMA, le souci majeur de cette brasserie est de se développer ensemble avec ses partenaires qui sont l’Etat, les clients, les fournisseurs locaux et les employés.
Dans ce cadre, Mme Mbuyi a expliqué aux hôtes de l’entreprise l’importance du «Projet Riz» initié par son entreprise qui consiste à contribuer à la chaine de valeur locale.
Le riz étant l’une des matières de base dans la fabrication des bières BRALIMA, l’objectif est de remplacer le riz importé par le riz local, a-t-elle souligné.
Plus d’une trentaine de femmes de l’Agence congolaise de presse réunies au sein de leur Association (AFE/ACP) ont effectué cette visite, en vue de s’enquérir de différentes étapes de fabrication de la boisson jusqu’à sa consommation.
Cette visite qui s’inscrit dans le cadre de la journée porte ouverte instaurée depuis des années par cette entreprise brassicole, a permis aux femmes de l’ACP de découvrir les différentes machines de production des produits de l’usine et de connaître les produits qui entrent dans la fabrication de leur boisson.
Brossant l’historique de l’entreprise, Mme Mbuyi, a laissé entendre que cette brasserie, la plus grande de la RDC est la première des six brasseries qu’elle compte à travers le pays. Elle a été crée à Kinshasa, le 23 octobre 1923 à l’époque coloniale. La sortie de la première bière Primus est intervenue en 1926, trois ans après la construction de l’usine.
Après l’indépendance, le Groupe Heineken s’est chargée de la supervision de la BRALIMA afin que celle-ci respecte la qualité de ses produits.
La chargée des visites guidées a cité parmi les matières qui entrent dans la fabrication de la bière, 90% de l’eau, le malte, le houblon, la levure, le riz et le sucre. Elle achète des bouteilles chez BOUKIN, une entreprise sœur filiale du groupe Heineken.
Parlant des différentes étapes de la fabrication de la bière et de la boisson sucrée, Mme Mbuyi a relevé quelques exigences qu’impose le Groupe Heineken à cette entreprise, à savoir ; la formation des ingénieurs brasseurs, l’achat des machines de qualité et le contrôle assuré par les services de l’Etat Congolais. La Brasserie est soumise à un contrôle sérieux, avant la mise des boissons dans des bouteilles et forment les brasseurs de ‘Afrique centrale.
Concernant sa production, elle a indiqué que la production journalière est passée de 1.000 bouteilles en 1926 à 280.000 par heure pour les sept lignes que dispose l’usine, soit, 40.000 bouteilles par ligne. Elle est présente à Kinshasa, à Kisangani, à Bukavu et à Lubumbashi.
Il est signalé par ailleurs que les usines de Boma et de Mbandaka sont fermées suite notamment à la concurrence déloyale des marchés parallèles des produits provenant des pays frontaliers.
Evoquant la question du genre dans cette société, Mme Mbuyi a laissé entendre que la direction des ressources humaines compte plus des femmes que des hommes et qu’il reste encore beaucoup à faire.
ACP/ZNG/Wet