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Le ministre d’Etat ministre au Travail Emploi et Prévoyance sociale, Lambert Matuku Memas a pris la décision portant interdiction de fonctionnement de certains services privés de placement. Ainsi, sur un total de 134, seules dix-huit entreprises en conformité avec la loi sont autorisées à fonctionner en République démocratique du Congo.

C’est depuis vendredi 10 mai à travers un arrêté ministériel que le ministre d’Etat au Travail, Emploi et Prévoyance sociale, Lambert Matuku Memas a pris cette décision. Parmi les entreprises de sous-traitance en conformité avec la loi figurent notamment le Service consul, News-escokin, Job factory, Afrika intérim, Don de Dieu, Pacte sécurity, etc.

« Travailler dans une entreprise de sous-traitance en RDC, relève d’un véritable chemin de la croix, pire que l’esclavage », affirment certains travailleurs de ces entreprises. Aujourd’hui, toutes les entreprises ou presque fonctionnent avec de sous-traitant qui, du reste, rémunèrent très mal les employés.

Ces derniers ne bénéficient d’aucune prise en charge médicale et ne jouissent d’aucun avantage au sein des entreprises où ils prestent. Et cela, au mépris de la loi sur la sous-traitance promulguée le 8 février 2017, par le président honoraire Joseph Kabila Kabange.

Certaines sous-traitances par ailleurs n’existent que sur papier et la plupart travaillent avec des Indo-pakistanais, des Libanais et des Chinois avec ou sans permis de séjour valide en RDC.

Cette décision du gouvernement tombe à pique pour réglementer ce secteur, même si la question de l’avenir de tous les travailleurs des entreprises frappées se pose avec acuité. Car, exercer comme sous-traitant en RDC passe pour la maltraitance.

Sylvie Meta/MMC

 

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