Kenya Airways réclame la libération de 2 de ses agents qui travaillent à son guichet de l’aéroport de Ndjili. Ils sont en détention à la DEMIAP, renseignements militaires, depuis le 19 avril.
Les 2 personnes auraient tenté de faciliter la sortie du territoire de plusieurs mâles d’argent avec des documents incomplets.
« La raison de leur arrestation aurait été l'absence de documents douaniers concernant une cargaison de valeur qui devait être transportée sur un vol KQ le 12 avril 2024. Cependant, ladite cargaison n'a pas été transportée ni acceptée par KQ en raison de la documentation incomplète », lit-on dans un communiqué signé le vendredi 26 avril par Allan Kilavuka, directeur général de la cette compagnie.
Selon le même communiqué, la cargaison n’était pas en possession de Kenya Airways lorsque les 2 agents ont été arrêtés. Elle était encore en possession du propriétaire.
« La cargaison n'était pas du côté aérien pour le transport et, par conséquent, n'était pas en possession de Kenya Airways en tant que responsable logistique. Le gestionnaire était encore en train de compléter la documentation avant de la remettre à Kenya Airways », poursuit la source.
Pour cette compagnie aérienne, elle considère cette situation comme étant un harcèlement.
« Nous sommes perturbés par cette action visant du personnel innocent et considérons qu'il s'agit d'un harcèlement à l'encontre de Kenya Airways. Kenya Airways continue de coopérer avec les agences d'enquête et travaille avec les gouvernements en RDC et au Kenya pour que cette question soit résolue », ajoute Kenya Airways.
D’après une source, ladite cargaison était composée d’une dizaine de mâles d’argent. Sur demande de Kenya Airways, le tribunal militaire a ordonné le jeudi 25 avril que les 2 agents soient libérés afin que la procédure normale soit entamée.
7sur7.cd