Loading Page: Libye : le gouffre financier de l'arrêt de l'exploitation pétrolière - RDC finance - RDC économie: toute l'information économique de la RDC

  • Contrat chinois renégocié: un accord minier potentiellement plus rentable que prévu ?
  • Coltan du Kivu : des experts préconisent l’industrialisation locale pour une exportation à valeur ajoutée
  • Affaire forages en RDC : les paiements n’étant pas repris dans la loi de reddition des comptes 2022, CREFDL redoute le scénario du programme 100 jours suite au départ de Nicolas Kazadi à l’étranger
  • Dossier de “surfacturation” des lampadaires et forages : l’Assemblée nationale autorise l'ouverture d’une instruction judiciaire contre Nicolas Kazadi
  • Contrat chinois : Le CNPAV dénonce des incertitudes et déséquilibres persistants malgré la renégociation et appelle le gouvernement Suminwa à mettre fin à la convention Sicomines

La Libye perd des dizaines de millions de dollars par jour en raison de la fermeture de ses installations pétrolières, alors que les prix mondiaux sont au plus haut depuis des années, a déclaré le ministre du pétrole du pays.

Le pétrole est l'élément vital de ce pays d'Afrique du Nord qui tente de dépasser une décennie de conflit. Mais depuis la mi-avril, les deux principaux terminaux d'exportation de la Libye et plusieurs champs pétroliers sont pris en otage par le dernier schisme politique du pays.

"La production a chuté d'environ 600 000 barils par jour", soit la moitié du niveau antérieur, a déclaré le ministre du Pétrole et du Gaz Mohammed Aoun dans un entretien avec l'AFP dans son bureau à Tripoli.

Depuis que la Russie a commencé son invasion de l'Ukraine en février, déclenchant des sanctions occidentales, les prix mondiaux du brut ont atteint des niveaux inédits depuis 2014. Vendredi, le brut de référence américain West Texas Intermediate s'est échangé au-dessus de 106 dollars le baril. Le cours du Brent a dépassé les 109 dollars le baril.

Les fermetures libyennes font suite à la sélection en février d'un nouveau premier ministre, Fathi Bashagha, par le parlement libyen basé dans l'est du pays, dans un défi direct au premier ministre intérimaire Abdulhamid Dbeibah basé à Tripoli.

Selon les analystes, les forces libyennes de l'Est qui soutiennent Bashagha ont forcé la fermeture des installations pétrolières dans le but de pousser Dbeibah à se retirer, mais ce dernier insiste sur le fait qu'il ne cédera le pouvoir qu'à un successeur élu.

Le bloc politique qui soutient Bashagha est aligné sur l'homme fort de l'est de la Libye, le maréchal et commandant en chef de l'Armée nationale Khalifa Haftar, qui a mené en 2019-20 une offensive ratée contre Tripoli, accompagnée du blocage des champs pétrolifères par ses forces.

Les soutiens extérieurs de Haftar comprennent la Russie, qui appartient au groupe des producteurs de brut de l'OPEP+. Sur les dimensions politiques de la fermeture, Aoun s'est limité à dire : "Apparemment, ceux qui appellent à la fermeture disent avoir des revendications pour le développement de leurs régions".

Africa News

 

Infos en vidéo

1 USD = 2 787,0028 CDF (source: BCC)


Convertisseur de monnaie










Montant:
De:
à:



A la une