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La Libye perd des dizaines de millions de dollars par jour en raison de la fermeture de ses installations pétrolières, alors que les prix mondiaux sont au plus haut depuis des années, a déclaré le ministre du pétrole du pays.

Le pétrole est l'élément vital de ce pays d'Afrique du Nord qui tente de dépasser une décennie de conflit. Mais depuis la mi-avril, les deux principaux terminaux d'exportation de la Libye et plusieurs champs pétroliers sont pris en otage par le dernier schisme politique du pays.

"La production a chuté d'environ 600 000 barils par jour", soit la moitié du niveau antérieur, a déclaré le ministre du Pétrole et du Gaz Mohammed Aoun dans un entretien avec l'AFP dans son bureau à Tripoli.

Depuis que la Russie a commencé son invasion de l'Ukraine en février, déclenchant des sanctions occidentales, les prix mondiaux du brut ont atteint des niveaux inédits depuis 2014. Vendredi, le brut de référence américain West Texas Intermediate s'est échangé au-dessus de 106 dollars le baril. Le cours du Brent a dépassé les 109 dollars le baril.

Les fermetures libyennes font suite à la sélection en février d'un nouveau premier ministre, Fathi Bashagha, par le parlement libyen basé dans l'est du pays, dans un défi direct au premier ministre intérimaire Abdulhamid Dbeibah basé à Tripoli.

Selon les analystes, les forces libyennes de l'Est qui soutiennent Bashagha ont forcé la fermeture des installations pétrolières dans le but de pousser Dbeibah à se retirer, mais ce dernier insiste sur le fait qu'il ne cédera le pouvoir qu'à un successeur élu.

Le bloc politique qui soutient Bashagha est aligné sur l'homme fort de l'est de la Libye, le maréchal et commandant en chef de l'Armée nationale Khalifa Haftar, qui a mené en 2019-20 une offensive ratée contre Tripoli, accompagnée du blocage des champs pétrolifères par ses forces.

Les soutiens extérieurs de Haftar comprennent la Russie, qui appartient au groupe des producteurs de brut de l'OPEP+. Sur les dimensions politiques de la fermeture, Aoun s'est limité à dire : "Apparemment, ceux qui appellent à la fermeture disent avoir des revendications pour le développement de leurs régions".

Africa News

 

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