La RDC aura moins de soucis à se faire dans les jours à venir pour son ciel réputé dangereux. La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé son projet portant sécurité aérienne d’un montant de 120 millions USD. L’information a été portée à la connaissance du ministre des Finances, Henri Yav Mulang, par le Directeur général du Bureau régional de développement et de prestation de services pour l’Afrique centrale, Ousmane Dore. C’était hier jeudi 25 octobre au cours de la longue séance de travail que ce dernier a eue avec le ministre Yav.
Au menu des échanges entre les deux personnalités, le portefeuille de la BAD en cette année 2018, notamment sur la mise en œuvre du programme de prêt ainsi que le tableau de décaissement des projets financés par cette banque panafricaine.
Ousmane Dore a, à l’occasion, présenté le Représentant résidant intérimaire, M. Kouassi, en attendant la désignation du nouveau Représentant-Pays. M. Kouassi remplace Sylvain Maliko parti à la retraite.
Selon M. Kouassi, le projet portant réinsertion des jeunes sortis des mines pour embrasser le secteur de l’agriculture est en pleine discussion au sein du Conseil d’administration de la BAD. La RDC avait reçu un prêt du Groupe de la BAD pour financer la mise en œuvre du projet d’entreprenariat des jeunes dans l’agriculture et l’agro-industrie. Ce projet évalué à 57 millions de dollars USD vise à réduire le taux de chômage par la création de 2.000 entreprises pouvant générer 10.000 emplois pour les jeunes diplômés.
Projet innovant, PEJAB prévoit la mise en place d’une plate-forme d’appuis –conseil en vue d’accompagner les jeunes congolais dans la création d’entreprises.
La Banque Africaine de Développement finance près de 38 projets dont le montant global est évalué à plus de 1,3 milliard de dollars USD. Et ce, principalement dans les secteurs des infrastructures, de l’agriculture, de l’environnement, de la gouvernance et ceux sociaux.
L’agenda de travail d’Ousmane Dore prévoit des rencontres avec le ministre du Plan ainsi que le Directeur général de l’ADPI (Agence pour le Développement et la Promotion du Grand Inga), Bruno Kapandji. Avec ce dernier, il sera question du financement de ce projet qui passe de 4.500 à 11.000 mégawatt.
Didier KEBONGO /Forum des As