Loading Page: Climat : les forêt de la RDC peuvent générer jusqu'à 398 milliards $ l'an si le pays renforce ses institutions et augmente ses investissements - RDC finance - RDC économie: toute l'information économique de la RDC

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Se réclamant "Pays-Solutions" au changement climatique, la République démocratique du Congo doit renforcer ses ses institutions et augmenter ses investissements afin de jouer effectivement ce rôle. C'est la recommandation de la Banque mondiale dans un rapport publié ce jeudi 16 novembre 2023.

La RDC possède un potentiel important dans la lutte contre le changement climatique. Le pays détient la moitié des forêts d'Afrique, d'importantes ressources en eau douce et des réserves minérales essentielles à la transition verte. Sa couverture forestière peut générer une valeur estimée entre 223 milliards et 398 milliards de dollars par an grâce au carbone stocké et aux services écosystémiques associés nécessaires pour atténuer les impacts des catastrophes et renforcer la résilience des communautés. 

« La RDC pourrait devenir le premier pays solution en Afrique et au-delà, avec ses énormes réserves de minéraux verts, ses forêts vierges et sa capacité hydroélectrique. Des institutions plus fortes et plus résilientes ainsi que des financements substantiels sont nécessaires pour réaliser cette ambition, sans oublier que le pays devrait également s'attaquer à ses propres risques climatiques et poursuivre une croissance durable, à faible émission de carbone et plus diversifiée », a déclaré Albert Zeufack, Directeur pays de la Banque mondiale pour la RDC.

Pour la Banque Mondiale, si la RDC reste sur sa trajectoire de croissance actuelle et qu'aucune mesure n'est prise, le changement climatique pourrait entraîner une perte de 4,7% à 12,9% du produit intérieur brut (PIB) d'ici 2050.

16 millions congolais supplémentaires pourraient basculer dans la pauvreté d'ici 2050, si le pays ne met pas en œuvre des investissements résilients au climat et des politiques inclusives supplémentaires pour parvenir à la croissance économique et à la durabilité des moyens de subsistance.

Le rapport définit quatre domaines d'action urgents. Selon les auteurs, ces quatre domaines d'action sont relativement abordables aujourd'hui, mais coûteraient beaucoup plus cher s'ils étaient mis en œuvre plus tard. Il s'agit notamment de :  

1. Mettre en œuvre la vision de la RDC en tant que « pays solution » au changement climatique en investissant dans l'exploitation minière intelligente, dans le développement de l'hydroélectricité, dans la préservation des forêts et dans la gestion intégrée des paysages ;

2. Accroître la productivité agricole et renforcer la sécurité alimentaire grâce à une agriculture intelligente face au climat et à un soutien à l'irrigation par les agriculteurs ;

3. Développer des transports et des villes résistants au climat, renforcer l'accès au numérique et améliorer l'accès aux services de base ; et

4. Améliorer la gouvernance et stimuler le capital humain en réduisant la pauvreté, en augmentant l'inclusion sociale et en renforçant la sécurité.

 

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